La première partie de la septième Transat AG2R s’est achevée par un final au couteau à l’approche de Madère. Longtemps leader de la course en double vers st Barthélemy, Gildas Morvan et Dominic Vittet se sont fait passer sur les derniers milles par le tandem Pascal Bidégorry et Sidney Gavignet. Dix sept minutes séparent les deux premiers bateaux à la porte de passage obligatoire. Derrière, trente six minutes derrière Banque Populaire, Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel emmènent un groupe de chasse très serré.
Il est 15h28’40" T.U. ( 17h28’40" heure française ). Banque Populaire vire en tête la bouée de passage à Madère
Photo : François Mousis / Transat AG2R
-Pascal Bidégorry : "Ca a été une journée et une nuit dernière de folie ! On est revenu hier après midi sur le tableau arrirère de Cercle Vert. Cela restera un souvenir extraordinaire, sous spi, vent arrière par trente noeuds de vent. On est arrivé à le doubler mais au moment d’affaler le spi, il est resté coincé en tête de mêt. Alors Sidney a dû monter en tête de mat pour couper la drisse. On arrive à passer en tête malgré tout cela à Madère. On a bien navigué et depuis le début on est dans le match sauf au Cap Finisterre où les camarades nous on vus un peu tankés. On est content tout en sachant quand même qu’il reste bien 14 jours de mer !"
– Dominic Vittet : "Toutes les météo annonçaient un mollissement et en fait cette dépression s’est creusée. On s’est mis à gauche du parcours mais le vent n’a pas arrêté de fraîchir. Il y avait 25-30 noeuds de vent. On s’est retrouvé avec Pascal au largue serré sous spi, des surfs à 18-20 noeuds extraordinaires. Finalement, ils ont gagné ce combat complètement dingue qui a duré toute la journée. Sur les 15-20 derniers milles sous solent, ils allaient un peu plus vite que nous et ils nous ont sortis sous le vent. Ce que je dit à Gildas, c’est qu’ils ont fait une première manche magnifique. Que ce soit lui ou nous... il y a encore beaucoup de milles à faire... On maîtrisait bien la situation mais la météo en a décidé autrement."
– Rodolphe Jacq, Skipper AG2R : « Depuis hier, nous avons dormi à peine une heure chacun. Nous étions à vue de Thalès et Delta Dore qui n’avaient pas l’air de dormir non plus... On se reposera ce soir, au sud de Madère ». « Vivement les alizés pour que nous puissions enfin faire sécher l’intérieur du bateau. Comme nous avons envoyé toute la garde robe, les voiles sont un peu en vrac dans la cabine et c’est très humide... Heureusement, la température s’est adoucie et l’eau n’est pas trop froide. » « Voilà 24 heures que nous nous penchons sur les cartes, il va y avoir de grosses surprises après le passage obligatoire, nous avons notre petite idée, on en reparlera après... » « Tant que la ligne n’est pas franchie, nous ne baissons pas les bras. Nous ferons tout pour compenser notre manque de vitesse, il faudra trouver les options les plus judicieuses. Nous nous y employons... »
Info Riva Com / Véronique Guillou
– Kito de Pavant, Delta Dore : "Ce matin nous avons vu deux bateaux loin devant nous, c’était peut-être Banque Populaire et Groupe SCE-Le Télégramme ou Trophée BPE ? Pas question de les laisser filer ! Ca bouge pas mal, la mer est hachée, le vent refuse, ce n’est pas confortable du tout. On file à 10/12 nds sous spi. On met du charbon tant qu’on a du vent, c’est rock n’ roll !"
Info Laurence Caraes / Kaori
– Armel Tripon, Gédimat : « On est toujours sous spi, tribord amures, le bateau file entre 11 et 13 nœuds dans 20 à 25 nœuds de vent de secteur nord... ça avoine ! »
– Damien Grimont : « c’est super énervant, je pense qu’on a perdu 10 à 11 milles sur nos concurrents à jouer les bateaux poubelles comme ça. Mais bon, c’est ainsi, problèmes réglés, et il reste bien du chemin à parcourir ».
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