Après une journée à plein badin hier, les solitaires de la Les Sables – Les Açores – Les Sables ont continué de progresser à haute vitesse la nuit dernière, tant et si bien que Caroline Boule (1067 – Nicomatic) a pulvérisé le record de la plus grande distance parcourue en Mini 6.50 en 24 heures. Entre 9h30 hier et la même heure aujourd’hui, la skipper du plan Manuard Nicomatic a en effet avalé 322,70 milles, améliorant ainsi la performance réalisée par Hugues de Prémare en novembre dernier dans le cadre de La Boulangère Mini Transat de 5,45 milles. Une belle récompense pour la navigatrice qui, à présent, comme les autres, voit le vent commencer à faiblir et qui doit, aussi et surtout, se pencher sur la manière de négocier au mieux l’anticyclone qui, en plus de descendre, se scinde en deux parties.
Elle l’avait annoncé avant même le départ de la course : l’un de ses objectifs sur cette Les Sables – Les Açores – Les Sables était de battre le record de la plus grande distance en 24 heures à bord d’un Mini 6.50. Caroline Boule a tenu son pari. Entre 9h30 hier et la même heure aujourd’hui, la skipper de Nicomatic a englouti 322,70 milles, explosant ainsi les performances de Pierre Le Roy en Proto (308 milles) et de Hugues de Prémare en Série (317,25 milles). Sa vitesse moyenne sur 24 heures : 13,45 nœuds avec quelques pointes à 28 nœuds, rien de moins ! Ce mercredi, la skipper reste la plus rapide de la flotte et se hisse désormais en 8e position au pointage dans sa catégorie. Une catégorie où, aux avant-postes, la bagarre est toujours âpre entre Romain Van Enis (969 – Be Sailing) et Marie Gendron (1050 – Léa Nature). Ces deux-là ne se lâchent pas d’une semelle mais surveillent Robinson Pozzoli (1026 – Uoum) et Félix Oberlé (1019 – Big Bounce) dans leur rétroviseur, sans oublier d’observer Alexandre Demange (1048 – DMG MORI Sailing Academy 2). Auteur d’un petit contre-bord hier soir qui lui a fait perdre un peu de terrain ces dernières heures par rapport à la distance au but, ce dernier se trouve aujourd’hui décalé d’une trentaine de milles plus au sud que ses adversaires et pourrait tirer parti de son positionnement dans les heures qui viennent. Même chose, chez les bateaux de Série pour Quentin Mocudet (986 – Ascodal / Saveurs & Délices), Paul Cousin (981- APF Groupe Combustibles) et Joshua Schopfer (1028 – Mingulay) même si, dans l’immédiat, Antonin Chapot (1043 – Bip Bip) affiche un bel avantage sur eux de près de 80 milles et imprime une grosse cadence - la même ou presque que celle des leaders en Proto.
Du près, plus court, ou du portant, plus long
La raison ? « Le vent va rester plus soutenu dans le sud et plus faible dans le nord, aujourd’hui et demain », confirme Christian Dumard, le consultant météo de l’épreuve, précisant par ailleurs que les solitaires vont bientôt devoir réfléchir à la meilleure manière de négocier la cellule anticyclonique qui se présente devant eux. L’enjeu ? Trouver le couloir de vent le plus intéressant pour rallier Horta avec, au choix, soit rester au plus près de la route directe au près, soit rallonger un peu la distance et rester plus longtemps au portant en sachant que dans tous les cas, les derniers milles entre les îles risquent bien de redistribuer un peu les cartes. « Les marins devraient en principe finir la course avec un flux de secteur sud-ouest soufflant entre 10 et 15 nœuds mais la toute fin risque effectivement de se jouer dans très peu de vent », prévient le spécialiste dont les routages laissent toujours envisager les arrivées des premiers dans la nuit de vendredi à samedi à Faial. Ce qu’il faut retenir par ailleurs ? Marin Le Nours (739 – Adelaïde), dont le bout-dehors est cassé, est arrivé à Baiona, en Espagne, la nuit dernière. Actuellement, il réfléchit à la suite à donner à sa course. De son côté, Thomas Jouans (791 – Minimoana), qui était parvenu à réparer son bas étai avant-hier, est désormais confronté à un black-out mais il poursuit néanmoins sa route.
Le suspense n’aura duré que le temps d’un près. Après le départ de la 2e étape donné à Gijon mercredi 23 juillet, Benoit Marie (1067) s’est rapidement envolé sur ses foils à l’avant de la flotte. Dans une allure au près où Nicomatic-Petit Bateau est censé être moins performant, il était talonné par la paire Pozzoli-Chapot (1026). Mais la (…)
C’est à 11h34, jeudi 22 mai, que Benoît Marie (1067 - Nicomatic Petit Bateau) a coupé la ligne d’arrivée en vainqueur de la 12e édition de la Mini en Mai. Après 3j 3h32’00” de course et une âpre bataille, Benoît Marie remporte pour la première fois cette épreuve mythique du circuit Mini, quelques minutes devant son concurrent direct depuis le (…)
À 00h 37mn 54s ce lundi 5 mai, le skipper nantais de 38 ans franchissait la ligne d’arrivée de la 24e édition de LA Pornichet Select en pole position d’une flotte dense de 89 Mini 6.50 au départ. Le skipper de Nicomatic-Petit Bateau aura mis 1 jour 11 heures 37 minutes et 54 secondes à la vitesse moyenne de 8,42 noeuds pour parcourir les 300 (…)
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas sur la Plastimo Lorient Mini 6.50. Après une dernière édition sous le signe du gros temps, place cette année à des conditions idéales : une mer calme, un soleil généreux et du vent juste « comme il faut » pour donner un bon tempo. De quoi faire le bonheur des 73 équipages doubles mixtes composant (…)
Comme prévu, le dénouement de la 5e édition de la Duo Concarneau – Challenge BFR Marée Haute s’est tenu ce matin, après un peu mois de 48 heures de course. Une course qui s’est finalement beaucoup jouée sur le premier bord de portant dans le vent soutenu entre Concarneau et la marque SN1 située au large de Saint-Nazaire, mais dont le suspense (…)
Si Alexandre Demange (1048 – DMG MORI Sailing Academy 2) s’est assuré de sa victoire en Proto dans la deuxième étape mais aussi de sa première place au classement général de l’épreuve dès ce matin aux environs de 3 heures, il a fallu patienter un peu pour connaître le tiercé gagnant complet de cette 10e édition de la Les Sables – Les Açores – (…)
La jauge Mini pourrait évoluer dans les prochaines années. En dehors du débat sur l’autorisation des mâts en carbone dans la division Prototypes, s’est aussi posée lors de la dernière assemblée générale la question sur les bout-dehors en Série. Les membres de la classe se sont, là encore, positionné en faveur d’une réflexion plus approfondie. (…)
In the french version of SeaSailSurf.com, you can read Sébastien Magnen, Pierre Rolland, Ollivier Bordeau and Denis Glehen’s answers about the possible change in the prototype division of the mini 650 class rules. This time, it is to Leo Voornevelt to answer to thoses question.
Leo followed the last Transat 650 Charente Maritime Bahia. As (…)
Un deuxième défi français pour la coupe de l’America ! Est-ce vraiment possible alors que le team actuel, Le Défi peine à trouver un budget pour rejoindre Auckland ? C’est en tout cas ce que pensent les Kandler père et fils. Appuyés sur leur société K-Yachting, ils lancent K-Challenge. Un cas à part dans l’histoire de la Coupe en France.
Le jeune Anglais Alex Bennett convoyait le monocoque jaune ex-Aqua Quorum quand il a été contraint d’abandonner son bord après que le système hydraulique qui fait pivoter la quille ait donné de graves signes de faiblesse.
14th December 2001, 29 26 09’ N 26 03 49’ W : At 23.00 GMT Alex Bennett, 25-year-old solo yachtsman, abandoned his Open 50 racing yacht ‘One Dream One Mission’ to the elements.
Like the other skippers of Open 60 monohulls, the American sailor Bruce Schwab has done his inversion test for his new Ocean Planet. An important moment for the skipper :
Après Sébastien Magnen et Pierre Rolland, deux architectes navals, Ollivier Bordeau, un constructeur, voici l’avis d’un spécialistes des calculs de structures. Denis Gléhen est responsable des calculs chez HDS (Hervé Devaux Structures) à Brest. Il a travaillé sur les études de Club Med, de différents trimarans de 60 pieds et dernièrement de (…)
Une bonne prise sur le pont de Sill Plein Fruit. Photo : G. Le Cléac’h
Trois monocoques sont actuellement en convoyage retour vers la France. D’un côté, Sill Plein Fruit, l’Open 60 victorieux de la Transat Jacques Vabre rentre aux mains de Gaël Le Cléac’h et son équipage, accompagné par celui de Dominique Wavre. D’un autre, Adrien, le monocoque ‘no limit’ de 25 mètres de Jean-Luc Van Den Heede, qui poursuit sa (…)
Le patron du chantier naval Latitude 48°24’ répond, à son tour et sur le ton de l’humour, sur l’opportunité d’ouvrir la jauge des 650 prototypes aux tubes en carbone.
Grant Dalton doit maudire la rafale de 45 nœuds qui a couché Amer Sports One la veille de son arrivée à Sydney. Projeté à l’intérieur du bateau dans une chute magistrale, alors qu’il était entrain de cuisiner (fait exceptionnel), Dalton souffre de deux côtes cassées ainsi que de plusieurs fractures aux vertèbres qui pourraient l’empêcher de (…)