Toutes les versions de cet article :
[English][français]
Avec un temps de course de 8 jours, 16 heures, 07 minutes, 05 secondes, Francis Joyon améliore donc de plus de 1 jour et 04 heures son propre chrono de 2008 (9 j 20 h 35 min). Sur les 3 884 milles de l’orthodromie, la route théorique entre Cadix et San Salvador, via Gran Canaria, il élève ainsi la moyenne à 18,66 nœuds, ayant réellement parcouru 4 379,5 milles à la moyenne de 21,04 noeuds.
Francis Joyon avait quitté Cadix (Espagne) à 12 heures, 50 minutes 25 secondes TU le mercredi 6 février, son schéma de route bien tracé dans son esprit, et une conviction déjà bien affirmée quant à sa capacité à faire tomber ce record. Francis signe donc un formidable chrono sur une route, on le soulignera jamais assez, rendue complexe par le nombre de systèmes météo qu’on y rencontre.
"Un record sur la distance New-York / Cap Lizard, se joue en bordure d’un seul système, fort et bien orienté, que l’on essaie de suivre jusqu’en Irlande" résume Francis ; "La Route de la Découverte est très compliquée ; On ne peut compter sur un seul système. Il faut au moins changer à 3 reprises de systèmes, avec les inévitables et pénibles phases de transition."
Francis sait que son record fait déjà l’objet, et il s’en réjouit, de nombreuses ambitions :
"Je crois avoir mis la barre haut" avoue t’il pourtant, "J’espère qu’il résistera un moment, et qu’il donnera à mes futurs adversaires matière à bien s’amuser…"
Détenteur de trois des quatre plus significatifs records à la voile en solitaire, Tour du monde, 24 heures, et Route de la Découverte, Francis Joyon ambitionne tout naturellement de tenter à nouveau sa chance sur le temps de référence entre New-York et le cap Lizard. IDEC devrait dès le printemps rejoindre la « Big Apple » pour un stand-by cette fois plus étendu…
« Je ressens à chaud beaucoup de satisfaction… et une grosse fatigue. Je ne réalise pas vraiment car je navigue toujours, mais le plaisir d’être passé sous la barre des 9 jours est bien présent. Je suis parti avec l’espoir de faire un temps correct. Mon départ en 2008 avait été rapide, mais la fin plus pénible. Cette année, cela aura été l’inverse. Ma plus grande crainte est toujours d’être arrêté dans les calmes plats, mais cela n’a pas été le cas. Le bateau a marché très vite durant de longs moments. La première partie était ralentie par la mer. Puis ce fut de longs moments de glisse très agréables. J’ai pu chatouiller les 30 noeuds en pointe, mais comme on progresse face aux systèmes météo dominants, on affronte souvent une mer difficile peu propice à la très haute vitesse… »
Bonjour San Salvador… et au revoir !
« … Je suis arrivé de nuit, sur cette île de San Salvador qui n’est pas très habitée, donc peu de lumière. On contourne des grands caps qui ne sont pas éclairés, et on approche une barrière corallienne au GPS. J’ai appelé Monsieur Clifford Fernandez du WSSRC qui avait trouvé un petit bateau pour pointer mon passage de ligne. J’ai enroulé le gennaker et il est monté à bord. Après 5-10 mn, j’ai renvoyé de la toile pour ne pas dériver à la côte, ils sont descendus, et je suis reparti sans avoir vu un arbre… Je redescends à présent vers les Antilles françaises. »
Le maxi-trimaran IDEC
« Le bateau est toujours perfectible dans les détails, mais il est globalement abouti, bien conçu et bien construit, très éprouvé. On peut encore travailler sur les détails et les voiles… »
Inusable Francis
« Personnellement, je ne suis pas aussi perfectible que mon bateau. Les années passent, et je suis grand père depuis peu. Il faut résister à l’usure du temps, en faisant beaucoup de sport entre les sorties en mer, afin de répondre aux exigences du trimaran… ».
Investis depuis 2009 dans le domaine de la course au large, depuis 2010 au côté de Lionel Lemonchois et depuis 2012 avec le maxi trimaran de 80 pieds, Prince de Bretagne choisit aujourd’hui de réorienter sa communication. En effet, après neuf années de sponsoring voile, levier de communication puissant qui a permis à la marque de développer sa (…)
Yann Eliès a franchi la ligne d’arrivée de la 10e Route du Rhum - Destination Guadeloupe mardi 11 novembre à 19 h 48 mn 15 s. Le skipper de Paprec Recyclage a mis 9 jours 5 heures 48 minutes et 15 secondes pour boucler le parcours de 3 542 milles à la vitesse moyenne de 15,97 nœuds. Il a parcouru en réalité 4 538 milles à 20,46 nœuds de (…)
Après avoir parcouru 4446 milles nautiques à 21,05 nœuds de moyenne en mode commando à travers l’Océan Atlantique, Sidney Gavignet, skipper du MOD70 aux couleurs du Ministère du Tourisme du Sultanat d’Oman, a coupé la ligne d’arrivée de la légendaire Route du Rhum-Destination Guadeloupe à Pointe à Pitre, à 09:15:24 CET le 11 novembre 2014 en (…)
Ce mardi 11 novembre à 07h44 heure de Paris, Lionel Lemonchois a franchi la ligne d’arrivée de la 10e Route du Rhum-Destination Guadeloupe, bouclant ainsi les 3 542 milles du parcours en 8 jours 17 heures 44 minutes et 50 secondes, à la vitesse moyenne de 16,89 nœuds.
Ce mardi 11 novembre à 04h 47mn et 09s Sébastien Josse a franchi la ligne d’arrivée de la 10e Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Le skipper d’Edmond de Rothschild a mis 8 jours 14 heures 47 minutes et 9 secondes pour boucler le parcours théorique de 3 542 milles à la vitesse moyenne de 17,13 nœuds. Il a réellement parcouru 4 403 milles à la (…)
Ce lundi 10 novembre à 19 heures 18 minutes et 46 secondes, Yann Guichard a franchi la ligne d’arrivée de la 10e Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Le skipper de Spindrift 2 a mis 8 jours 5 heures 18 minutes et 46 secondes pour boucler le parcours théorique de 3542 milles à la vitesse moyenne de 17,95 nœuds.
La jauge Mini pourrait évoluer dans les prochaines années. En dehors du débat sur l’autorisation des mâts en carbone dans la division Prototypes, s’est aussi posée lors de la dernière assemblée générale la question sur les bout-dehors en Série. Les membres de la classe se sont, là encore, positionné en faveur d’une réflexion plus approfondie. (…)
In the french version of SeaSailSurf.com, you can read Sébastien Magnen, Pierre Rolland, Ollivier Bordeau and Denis Glehen’s answers about the possible change in the prototype division of the mini 650 class rules. This time, it is to Leo Voornevelt to answer to thoses question.
Leo followed the last Transat 650 Charente Maritime Bahia. As (…)
Un deuxième défi français pour la coupe de l’America ! Est-ce vraiment possible alors que le team actuel, Le Défi peine à trouver un budget pour rejoindre Auckland ? C’est en tout cas ce que pensent les Kandler père et fils. Appuyés sur leur société K-Yachting, ils lancent K-Challenge. Un cas à part dans l’histoire de la Coupe en France.
Le jeune Anglais Alex Bennett convoyait le monocoque jaune ex-Aqua Quorum quand il a été contraint d’abandonner son bord après que le système hydraulique qui fait pivoter la quille ait donné de graves signes de faiblesse.
14th December 2001, 29 26 09’ N 26 03 49’ W : At 23.00 GMT Alex Bennett, 25-year-old solo yachtsman, abandoned his Open 50 racing yacht ‘One Dream One Mission’ to the elements.
Like the other skippers of Open 60 monohulls, the American sailor Bruce Schwab has done his inversion test for his new Ocean Planet. An important moment for the skipper :
Après Sébastien Magnen et Pierre Rolland, deux architectes navals, Ollivier Bordeau, un constructeur, voici l’avis d’un spécialistes des calculs de structures. Denis Gléhen est responsable des calculs chez HDS (Hervé Devaux Structures) à Brest. Il a travaillé sur les études de Club Med, de différents trimarans de 60 pieds et dernièrement de (…)
Une bonne prise sur le pont de Sill Plein Fruit. Photo : G. Le Cléac’h
Trois monocoques sont actuellement en convoyage retour vers la France. D’un côté, Sill Plein Fruit, l’Open 60 victorieux de la Transat Jacques Vabre rentre aux mains de Gaël Le Cléac’h et son équipage, accompagné par celui de Dominique Wavre. D’un autre, Adrien, le monocoque ‘no limit’ de 25 mètres de Jean-Luc Van Den Heede, qui poursuit sa (…)
Le patron du chantier naval Latitude 48°24’ répond, à son tour et sur le ton de l’humour, sur l’opportunité d’ouvrir la jauge des 650 prototypes aux tubes en carbone.
Grant Dalton doit maudire la rafale de 45 nœuds qui a couché Amer Sports One la veille de son arrivée à Sydney. Projeté à l’intérieur du bateau dans une chute magistrale, alors qu’il était entrain de cuisiner (fait exceptionnel), Dalton souffre de deux côtes cassées ainsi que de plusieurs fractures aux vertèbres qui pourraient l’empêcher de (…)