Diane et Ronan n’ont pas chômé en cette fin d’été et poursuivent la construction du Banjo. Pendant ce temps, l’architecte du bateau, Pierre Rolland glissait encore vers Bahia sur son mini 650. Et Ollivier Bordeau, le patron du chantier Latitude à Brest a lancé la construction d’une unité quasi identique pour lui-même. Mais revenons à Ronan qui nous compte sa dernière boulette !
"Les raidisseurs de ponts sont collés : la serre bauquière [1], le long liston, et les élongis sous le pont.
Mais en arrivant au chantier, le lendemain du collage, je me suis aperçu d’une boulette ! Regardez les photos du banjo, vue de dessus, et trouvez vous même…
La boulette : la caisse verte ne peut plus sortir ! Trop con...
Jakez, qui est venu m’aider à peindre c’est fait avoir aussi ! J’aurais d’ailleurs bien aimé coincer Loïc G (alias le pin’s) avec ce jeu débile :
– "Passe moi la caisse verte qui est… euh… à l’arrière !"
– "euh… j’arrive pas à la sortir..."
Mais Loïc est arrivé trop tard, Diane avait déjà agrandi l’ouverture de l’équipet.
Pendant ce temps, Jakez a patiemment peint le dessous du pont avant le collage, c’est plus facile dans ce sens car, après, la peinture descend le long du manche du pinceau, sur le gant, dans la manche et comme ça jusqu’aux godasses…
Voilà également une vue du tableau arrière, le manchon qui dépasse est l’embase du mât d’antennes et de panneau solaire. Diane a construit un petit marche pied afin de protéger le Bib et de faciliter l’accès au pont qui est tout de même bien haut.
Dans le prochain épisode : opération fonte du plomb."
[1] La bauquière ou serre-bauquière : c’est une pièce qui ceinture la charpente à hauteur du pont dans la construction traditionnelle en bois. Construit en CP, le chantier du Banjo n’en relève pas moins des méthodes éprouvées pour la mise en oeuvre du bois sur un bateau. Les barrots de pont s’encastrent sur la bauquière (et pas la banquière !) et elle relie les couples entre eux.
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