Transat Bretagne-Martinique
Yann Eliès abandonne
"Le renfort du 2e ris de la GV s’est arraché. J’ai compris que c’était foutu"
Thursday 21 March 2013 –
La déception est immense pour le vainqueur en titre de la Solitaire du Figaro Solitaire du Figaro #LaSolitaire – Eric Bompard cachemire qui visait légitimement la victoire dans cette Transat Bretagne – Martinique. Son début de course était d’ailleurs plus que prometteur. Car après avoir fait preuve d’une grande maîtrise lors du prologue, il était, depuis dimanche, l’un des grands animateurs de la flotte. Au moment de l’incident, il pointait en 4e position grâce à une option ouest prise après le passage du DST du cap Finisterre. Il le savait, son positionnement sur le plan d’eau était un peu risqué compte-tenu de la météo annoncée mais très intéressant stratégiquement parlant. A présent, le skipper de Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir fait route quasiment vent arrière, cap au 330, sous tourmentin seul. Il fait le point afin de définir la route la plus adaptée à sa situation pour rejoindre la Bretagne.
Les premiers mots de Yann Eliès, joint par téléphone à 8 heures ce matin : « J’étais au près depuis le milieu de la nuit. Vers 6h45, heure locale, j’ai entendu un grand bruit. Le renfort du deuxième ris de la grand-voile s’est arraché. J’ai compris que c’était foutu. Je ne peux pas réparer car les conditions de mer ne sont pas terribles. De plus, ce n’est pas réparable en l’état avec ce que j’ai. Il y avait 40 nœuds quand c’est arrivé. A présent, je suis quasiment vent arrière, je fais du 330. Je suis en train de charger un fichier GRIB pour voir la météo à venir pour rentrer en Bretagne. »
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