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Volvo Ocean Race

Ian Walker : "on ne peut pas continuer comme ça"

Seul, le skipper d’Abu Dhabi critique l’état des VOR70 après l’étape casse-bateaux du Cap Horn

vendredi 13 avril 2012Information Volvo Ocean Race

La cinquième étape de la 11e édition de la Volvo Ocean Race, entre la Nouvelle-Zélande et le Brésil, a connu le plus important nombre d’avaries au sein de la flotte à ce jour. Après un parcours de 6700 milles, un seul bateau - PUMA Ocean Racing - est arrivé indemne.

Franck Cammas, le skipper de Groupama sailing team, est arrivé troisième à Itajaí. C’était sous gréement de fortune, après avoir vu s’échapper la victoire à deux jours de l’arrivée suite à un démâtage.

« À chaque nouvelle génération de Volvo Open 70, les équipes essayent de faire des bateaux de plus en plus fiables et apprennent des erreurs passées. »

Le Français précise que les teams et leurs concepteurs sont parfaitement conscients que prendre des raccourcis pour économiser de l’argent est une fausse économie.

« Nous le savons tous et les experts le savent également : la perte de fiabilité se traduit, à la fin de la journée, par une perte d’argent et de temps. La fiabilité est la chose la plus importante et chaque règle est poussée dans ses derniers retranchements dans cet objectif. »

Cammas dit ne pas croire que cette flotte était moins résistante que celles des courses précédentes. Il précise que les bateaux sont plus poussés à l’extrême en raison du niveau de la compétition de cette édition.

« Les gens ne doivent pas dire que les bateaux sont moins fiables que par le passé, car ils le ne sont pas. Certes, le niveau du plateau de cette édition de la Volvo Ocean Race nous incite à pousser les bateaux plus fort que jamais. Ces Volvo Open 70 vont plus vite que jamais parce qu’ils sont mieux conçus.

« Vous pouvez toujours changer les règles, parfois c’est une bonne chose et peut-être que nous pourrions faire des bateaux plus résistants - mais ne nous faisons pas trop de soucis, tout cela fait partie du sport.

« En Formule 1, s’il n’y avait jamais d’accident, ce ne serait pas la Formule 1. Avec la Volvo Ocean Race, s’il n’y avait pas de casse comme nous en connaissons, nous ne serions pas la course de l’extrême de référence. »



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