Sea, Sail & Surf news

Du grand large à la plage : Toute l’actualité des sports de glisse depuis 2000

Tour Du monde à l’envers

Van Den Heede pris en remorque a rejoint la Tasmanie

jeudi 23 janvier 2003Redaction SSS [Source RP]

Depuis son démâtage, le 6 janvier dernier lors sa tentative de record Record #sailingrecord du Tour du monde d’est en ouest, VDH a mis tout en œuvre pour regagner la terre ferme et panser les plaies de son monocoque de 26 mètres. C’est sous gréement de fortune réalisé avec un tangon et une trinquette que Jean Luc, mille après mille a réussi à remonter depuis les 50es. Grâce à une patience et à un sang froid exceptionnels, VDH a pu gagner le port d’Hobart en Tasmanie et ce, sans demander la moindre assistance. Don Mac Intyre, un ami personnel de Jean Luc depuis le BOC 86 est venu à sa rencontre avec son bateau de 35 mètres (Sir Hubert Wilkins) pour prendre Adrien en remorque.

Franchement heureux de poser sac à terre, le skipper d’Amiens, après avoir été malmené pendant deux longues semaines, va enfin passer une nuit paisible, « Don Mac Intyre était au lever du jour près d’Adrien mais les conditions étaient trop rudes et la mer trop forte pour entreprendre un remorquage. J’ai donc continué sous voile à 5 nœuds avec ma trinquette jusqu’à 12 heures (locale) pour rentrer dans la baie et être davantage protégé des vagues. Une fois abrité par la côte au vent, Sir Hubert Wilkins a mis son pneumatique a l’eau et m’a passé la remorque sans problème. Quelques heures pour parcourir la jolie baie, un bon repas et une bonne bouteille pour fêter l’arrivée à bord de Dave, pas mal de rangement, bref on n’a pas eu le temps de s’ennuyer…

Et voilà ! Adrien est amarré dans le port et après les formalités (nombreuses en Australie) suivi d’un extraordinaire bain moussant d’eau chaude non salée, je vais passer la soirée avec mes potes locaux ».

Après quelques heures de repos, VDH va se concentrer sur son objectif premier : rapatrier Adrien en France. « Je vais me décider dans les prochains jours. Pour l’instant, j’ai une proposition de cargo depuis la Nouvelle Zélande qui est envisageable. J’en attends d’autres. Je ne me projète pas au-delà tant que je ne sais pas comment ramener le bateau. Mes partenaires me soutiennent et m’encouragent formidablement, il reste que le coût du rapatriement est élevé, qu’il faut refaire un mât et que nous ne savons pas encore la suite à donner à cette aventure Aventure . Je n’ai toujours pas compris ce démâtage, comment la base en carbone a pu s’affaisser ainsi ? C’est un mystère, qu’il nous faudra éclaircir ».

Information Rivacom pour Adrien. A suivre sur http://www.vdh.fr



A la une