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Trophée Jules Verne

Trente quatre heures d’avance sur Orange à l’Equateur

Geronimo bat aussi le record de Blake

vendredi 17 janvier 2003Redaction SSS [Source RP]

À 15 heures 26 minutes 30 secondes (heure française), Geronimo passait l’équateur, soit avec plus d’une journée (1 jour 10H et 34 mn) d’avance sur le chrono de l’actuel détenteur du Trophée Jules Verne : Orange.

Archive Record du tour des îles britanniques
Photo : JM.Liot / DPPI

Le choix du départ d’un record Record #sailingrecord est déterminé par une bonne fenêtre météo. Samedi dernier, à l’aube, Geronimo s’est faufilé dans une lucarne prometteuse qui a répondu parfaitement aux attentes des hommes de Cap Gemini Ernst & Young et Schneider Electric. Avec une moyenne de plus de 500 milles avalés par 24 heures 24 heures Record de distance parcourue sur 24 heures (de point à point) sur sa descente de l’Atlantique nord et, en passant dans l’hémisphère sud après 6 jours 11 heures 26 minutes et 21 secondes de course, à 21 nœuds de moyenne, Geronimo vient non seulement de battre la performance d’Orange l’an passé (7 jours 22 heures) mais également le record Record #sailingrecord que Peter Blake détenait sur Enza (7 jours 4 heures 24 secondes) depuis le 23 janvier 1994.

« Nous sommes contents d’avoir réalisé une belle navigation jusque-là. C’est une partie du parcours qui est complexe, sur laquelle on peut perdre beaucoup. Du point de vue maritime ce n’est pas trop fatigant, en revanche la stratégie et l’analyse météo réclament un travail important. Je ne me suis pas beaucoup reposé ces derniers jours… », confiait le capitaine de l’équipage aux couleurs de Cap Gemini Ernst & Young et Schneider Electric. « Pour nous tous c’est un bon moment ce passage symbolique du Nord au Sud. C’est le résultat d’un travail collectif où l’engagement et l’application de chacun portent leurs fruits et donnent confiance dans Geronimo et dans l’équipage. »

La première partie du parcours en Atlantique, admirablement bien négociée, Olivier de Kersauson reste toutefois prudent : « Il y a un énorme anticyclone qui barre l’Atlantique Sud. Nous ne sommes pas sûrs des systèmes à venir. Le passage existe, mais il est étroit. Ce n’est pas une autoroute et la route ne sera pas directe vers le Cap de Bonne-Espérance. Il nous faudra probablement faire 1000 à 1200 milles de plus pour éviter les calmes. Les pièges météo sont importants en Atlantique ».

Geronimo va bien et vite, même si son équipage se désole de voir sa coque constellée d’écailles de poissons volants. « C’est un massacre contre lequel nous ne pouvons rien ». Geronimo entre dans le monde austral, « si le ciel est clair, nous pourrons voir la Croix du Sud » se réjouit ODK qui conclut par ces vers de José Maria de Heredia :
- « Et penché à l’avant des blanches caravelles
- Il regardait monter en un ciel ignoré
- Du fond de l’horizon, des étoiles nouvelles »

Position de Geronimo : Jour 6

- Position du bateau à 15H00 TU ce jour (16H00 locale) : 00°08S.-32°10 W
- Distance parcouru en 12 heures : 268 milles
- Vitesse Vitesse #speedsailing moyenne sur les 12 dernières heures : 22,25 nœuds

Information http://www.grandsrecords.com



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