C’est la première fois dans l’histoire de cette course autour du monde en équipage qu’une étape va connaître un final aussi disputé entre cinq concurrents. Après 23 jours de peine et d’efforts, le suspens est encore total sur le dénouement de cette 4e manche, alors qu’une petite vingtaine de milles séparent le leader de l’étape, illbruck, du cinquième, Djuice. Ces 5 concurrents, qui naviguent pour certains d’entre eux à vue, progressaient ce matin, dans des vents de sud-est 10-15 noeuds, l’étrave pointée vers la ligne d’arrivée qu’ils devraient franchir aujourd’hui en fin d’après-midi.
Si le terme de cette étape est proche pour ces marins fatigués, tout reste cependant à faire, les 6 500 milles de course-poursuite dans les mers les plus mal pavées de la planète n’ayant pas réussi à départager ces équipages teigneux. La tension est donc à son comble depuis deux jours sur les VO 60 qui se battent encore pour les places d’honneur de cette 4e manche, après la mise hors jeu de SEB pour démâtage (qui a déclaré son abandon pour cette étape) et de News Corps qui navigue actuellement à plus de 350 milles de la tête de la flotte, toujours en course mais avec un safran de secours.
Illbruck, savait sa position de leader inconfortable sur ce 4e parcours très tactique où le vent a distribué ses faveurs avec une cruelle versatilité, mais à ce point ! Vendredi dernier, les hommes de Kostecki bénéficiaient encore de près de 80 milles d’avance. Ce matin, 23. Leur « trésor de guerre » fond donc à vue d’œil, alors que les assaillants accentuent leur pression.
La superbe brise qui soufflait depuis hier soir, a commencé à faiblir ce matin comme prévu, les bateaux perdant plus de 3 nœuds de vitesse en quelques heures. Ce phénomène doit s’amplifier à l’approche de la ligne d’arrivée mouillée devant Rio, permettant aux forts courants de la côte brésilienne de rentrer enfin dans la danse et de commencer à distribuer, à leur tour, leurs faveurs aux uns et aux autres selon leur position sur l’échiquier.
A ce jeu, le mieux placé et donc le plus menaçant pour illbruck, est Amer Sports One, le bateau mené par Grant Dalton et Paul Cayard, un tandem qui faisait figure d’épouvantail au départ de Auckland, il y a trois semaines.…Sachant que le vent allait faiblir sur cette fin de parcours, l’équipage a ouvertement joué la carte de ces courants depuis deux jours, en restant positionné le plus à l’Est. Sa route est donc sur le papier la plus favorable, mais cela suffira-t-il pour ravir à illbruck la première place du podium ?
Cette dernière journée va sûrement être l’une des plus pénibles de la Volvo Ocean Race 2001-2002 pour ces hommes usé par 23 jours de mer. Seule consolation : la délivrance est proche. Le verdict va tomber ce soir :Victoire pour un, frustration pour les autres.
Dernières positions – 5h
– 1 ; illbruck ; 25 04.76S ; 043 44.64W ; à 134 milles de Rio ; cap 013 ; vitesse 10.9 ; ETA 18 FEB 02 15:37 GMT
– 2 ; Tyco ; 25 23.68S ; 044 02.16W ; à 23 milles du 1er ; cap 020 ; vitesse 09.7 ;ETA 18 FEB 02 17:35 GMT
– 3 ; ASSA ABLOY ; 25 24.44S ; 044 00.56W ; à 23 milles ; cap 014 ; vitesse 09.7 ; ETA 18 FEB 02 17:37 GMT
– 4 ; Amer Sports One ; 25 30.64S ; 043 29.96W ; à 23 milles ; cap 016 ; vitesse 09.3 ; ETA 18 FEB 02 17:37 GMT
– 5 ; djuice ; 25 30.00S ; 044 03.28W ; à 29 milles ; cap 019 ; vitesse 09.1 ; ETA 18 FEB 02 18:06 GMT
– 6 ; News Corporation ; 30 33.64S ; 046 05.40W ; à 351 milles ; cap 021 ; vitesse 09.9 ;ETA 20 FEB 02 04:23 GMT
– 7 ; Amer Sports Too ; 33 46.52S ; 049 24.76W ; à 597 milles ; cap 042 ; vitesse ETA : 09.4 ; 20 FEB 02 23:37 GMT
– SEB ; 53 10.16S ; 070 54.40W ; Abandon pour l’étape – Punta Arenas (Chili)
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Two years after his first attempt, Yannick Bestaven has made an exploit by winning the Transat 650 Charente Maritime Bahia by finishing first in both legs.
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Deux ans après sa première expérience, Yannick Bestaven a réussi l’exploit inégalé de remporte la Transat 650 Charente Maritime Bahia en s’imposant sur les deux étapes.
Le lundi 5 novembre, au chantier Multiplast de Vannes, débutera la construction d’un nouveau Class America français. Après un an et demi de travail réalisé par un Design Team regroupant douze experts du meilleur niveau mondial, le Défi pour l’America’s Cup 2003 se félicite de remplir à l’heure le planning fixé.
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Nouvelle surprise au classement cumulé des deux étapes. S’il est déjà étonnant qu’un solitaire s’impose en remportant les deux manches de la Transat 650, un non Français vient de réaliser une excellente performance en s’adjugeant la deuxième place du podium.
“Dans le temps, au Québec, on avait la possibilité de donner à ses enfant un nom de famille différent. Ma mère, Dominique Manny, née en France, et mon père Carl Mailhot, on donc choisi de me donner le nom d’une rivière du grand Nord du Québec. Ils étaient partis là bas en 1968 pour faire une excursion en canot...”