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Race for Water Odyssey : L’expédition environnementale est de retour à Bordeaux après 9 mois de périple
"le plastique est partout, et dans des quantités si importantes qu’il n’est pas réaliste d’envisager un nettoyage efficace des océans"
mercredi 18 novembre 2015 –
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Après avoir parcouru plus de 32’000 milles à travers 3 océans et vécu la douloureuse épreuve d’un chavirage, l’expédition environnementale retrouve aujourd’hui la ville de départ de son périple. A Bordeaux, elle fait un premier bilan de ces 9 mois de collecte de données sur la pollution plastique et de sensibilisation de personnalités et du grand public autour de l’urgence d’agir. A l’aide d’un protocole standardisé, basé sur celui de la NOAA, les équipes de l’expédition ont échantillonné plus de 30 plages, situées au sein des cinq principales zones d’accumulation des déchets. Les différentes institutions partenaires, telles que l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), l’Université de Bordeaux (France) et l’Université de Fribourg (Suisse) analysent actuellement les échantillons récoltés. De leur côté, les universités de Duke et d’Oregon State (USA) se penchent sur les images prises par le drone eBee de l’entreprise senseFly. Les résultats sont attendus pour 2016.
Des résultats préliminaires et des témoignages alarmants
Les premières observations, communiquées en septembre dernier, sont claires et alarmantes : le plastique est partout, et dans des quantités si importantes qu’il n’est pas réaliste d’envisager un nettoyage efficace des océans.
« Cette expédition aura été une belle aventure Aventure humaine, sociale et scientifique [notamment avec l’Université de Bordeaux] et nous retrouvons Bordeaux avec beaucoup d’émotion. Ces 9 mois auront parfois été éprouvants mais toutes les données et connaissances acquises, toutes les rencontres enrichissantes que nous avons pu faire, représentent un acquis indispensable afin de poursuivre efficacement la lutte contre la pollution des océans par les plastiques » explique Marco Simeoni, chef d’expédition et président de la Fondation Race for Water.
Il continue : « La Race for Water Odyssey n’est que le début d’un projet à long terme. C’est un tremplin qui nous aura permis de comprendre et de définir concrètement comment avancer vers des solutions. Suite à l’Odyssey, notre constat est clair : la pollution par les plastiques touche toutes les régions du monde, elle est partout. Il faut agir en amont, empêcher l’entrée du plastique dans les voies d’eau en favorisant la valorisation des déchets. Des projets pilotes permettant de transformer les déchets en énergie seront déployés dès 2016. »
Voir en ligne : Info presse www.raceforwater.org
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