Transat Bretagne-Martinique

Les 15 Figaristes ont quitté Brest pour mettre le cap sur Fort de France

dimanche 17 mars 2013Information Transat Bretagne - Martinique

Lumière magique entre nuages et soleil, vent modéré de 12 à 15 noeuds, public présent sur la digue, les conditions du départ de la Transat Bretagne-Martinique ont été exceptionnelles. Exceptionnelle aussi l’entrée en matière du bizuth Yoann Richomme (DLBC - Module Création), auteur du meilleur engagement. Place maintenant à la régate et à l’aventure durant une vingtaine de jours pour rejoindre l’île aux Fleurs. Dès cette nuit, le vent fort en mer d’Iroise (35 noeuds, rafale à 50) va donner du fil à retordre aux 15 skippers.


Ca se bousculait sur la ligne. Fabien Delahaye (Skipper Macif 2012), un peu trop gourmand, se fait rappeler à l’ordre. Il répare et repart, un rappel individuel sans conséquence… Dès lors, Yoann Richomme coupe la ligne en premier, suivi de près par Fred Duthil (Sepalumic). De quoi mettre en confiance ce bizuth de la Transat en solitaire à armes égales. Les virements de bords se succèdent jusqu’à la bouée Pennou Pell où les marins envoient le spi (certains ne l’enverront pas préférant la prudence, à un départ au lof près de la digue) pour glisser devant le port du Château et un public venu en nombre. Yann Eliès (Groupe Quéguiner - Leucémie Espoir), le mors aux dents, cavale et finit pas rattraper ses petits camarades de tête. Il sort en leader de la passe Est devant la foule médusée par sa vitesse sous spi.

Au revoir Brest, bonjour la mer d’Iroise ! Les marins le savent bien : la nuit sera difficile, blanche sûrement pour contrôler le bateau face aux éléments. Une grosse dépression arrive du nord et promet un vent instable, fort et puissant sous les averses de grêle… Un début de course musclé pendant lequel les skippers devront rapidement prendre des décisions et faire des choix stratégiques décisifs… Nord ou Sud ? Il va falloir choisir.



A la une