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23 mai : Les Espagnols laissent filer les Kiwi

Louis Vuitton Cup

Les demi-finales au jour le jour

Ce sera Nouvelle Zélande vs Italie

mercredi 23 mai 2007Information America’s Cup

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Une belle brise de 18 nouds et des vagues d’1,50 m ont cueilli cet après-midi les derniers demi-finalistes de la Louis Vuitton Cup. C’était un match couperet pour les Espagnols. Et cette fois, ils n’ont pas résisté à l’estocade Kiwi. Dans des conditions de navigation plus proches de celles de la baie d’Hauraki en hiver que de Valencia en été, Dean Barker et ses acolytes s’imposent aisément devant le challenger local et s’envolent en finale de la Louis Vuitton Cup.

Victoires italienne et espagnole sur le plan d’eau européen

Valencia, le 16 mai 2007 - Ces demi-finales s’annoncent peut-être plus disputées que prévues. Pour la troisième journée de la compétition, l’outsider espagnol s’adjuge une somptueuse victoire contre le grand favori néo-zélandais. Une première pour le Desafío Español 2007 qui n’avait jamais battu Emirates Team New Zealand. S’ils restent menés au score (2-1), les hommes de Karol Jablonski prouvent qu’ils méritent largement leur place dans le carré d’as et qu’ils ont le potentiel de faire plier les Kiwis. L’autre équipe méditerranéenne des demi-finales, Luna Rossa Challenge, tire les leçons de sa défaite d’hier et marque un deuxième point face à BMW ORACLE Racing.

16 mai : Un point pour l’Espagne
Le défi espagnol marque un premier point en demi-finale

Trois jours ont suffi pour homogénéiser le niveau des demi-finalistes. Comme dans les Round Robins, les challengers en théorie plus faibles progressent rapidement et viennent titiller les favoris. La première équipe espagnole à atteindre les demi-finales de la Louis Vuitton Cup marque un point capital qui devrait donner un sérieux coup de ’boost’ à son baromètre de confiance. Face à eux, les Kiwis encaissent une première défaite depuis le premier Round Robin après douze victoires consécutives.

Match 3 -Desafío Español 2007 bat Emirates Team New Zealand. Delta 1:14

"Nous allons nous concentrer sur les départs et sur la stratégie pour la première bascule. Si nous parvenons à être devant ou à nous approcher plus près, nous aurons un meilleur match". John Cutler, tacticien du Desafío Español 2007, ne pensait pas si bien dire hier. Dans la minute avant le départ, l’équipe ibérique lève le pavillon rayé jaune et rouge pour réclamer contre le Class America néo-zélandais qui empanne un peu trop près d’ESP 97. Pénalité aussitôt accordée par les arbitres.

Les Espagnols partent avec un avantage mais savent que le match est loin d’être gagné. Dans le premier près, l’équipe de Karol Jablonski se place sur la droite et arrive tribord à la bouée au vent, en position de force. Le Desafío Español passe la marque avec 14 secondes d’avance sur les Kiwis et signe une première victoire psychologique sur son adversaire qui, depuis le début de la Louis Vuitton Cup, n’a jamais été mené par les Espagnols au passage d’une bouée.

A l’issue du bord de portant, Emirates Team New Zealand revient à 8 secondes mais les Espagnols gardent leur sang-froid. Ils reprennent la droite du plan d’eau, tandis que les Kiwis tentent un grand écart à gauche. C’en est fini pour eux. Le Class America vert exploite parfaitement la bascule de vent à droite et creuse l’écart à 44 secondes au passage de la troisième marque. Le dernier portant n’est plus qu’une question de contrôle. Le Desafío Español s’impose sur la ligne d’arrivée sans même avoir besoin de la pénalité des Kiwis.

Match 3 -Luna Rossa Challenge bat BMW ORACLE Racing. Delta 0:31

Dès le pré-départ, Chris Dickson à la barre du bateau américain tente le même coup que son adversaire la veille en s’intercalant entre la ligne et ITA 94. Mais à bord de Luna Rossa, James Spithill refuse d’entrer dans son jeu. Il part au bateau comité et laisse BMW Oracle à l’autre extrémité. Les Américains sont obligés de virer pour repartir sur la droite avec les Italiens et perdent du terrain. Positionné du bon côté du plan d’eau, Luna Rossa creuse très vite l’écart. A la première marque, son avance est de 29 secondes.

Mais les Transalpins peuvent redouter le fameux bord de portant, où BMW Oracle a montré ces derniers jours une nette supériorité. Pas question de reproduire les mêmes erreurs que mardi en laissant des ouvertures aux Américains. Chaque tentative de Chris Dickson est ainsi couverte par Luna Rossa et à la deuxième marque, le résultat se confirme : 24 secondes. La cellule arrière italienne remporte alors un second défi, celui de trouver le bon compromis entre garder le contrôle sur son adversaire et continuer de jouer les bascules de vent. Dans le deuxième près, Luna Rossa creuse l’écart à 45 secondes et finit par l’emporter après une bataille d’empannages face à USA 98.


1/2 Finale 1 R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 T
Emirates TNZL 1 1 0 1 1 0 1 5
Desafío Español 0 0 1 0 0 1 0 2
1/2 Finale 2 R1 R2 R3 R4 R5 R6 _ T
BMW ORACLE R. 0 1 0 0 0 0 _ 1
Luna Rossa Ch. 1 0 1 1 1 1 _ 5


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