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Mini 650

Isabelle Joschke : "j’ai à présent un bateau très léger"

Un plan Finot-Conq avec mât aile au départ de la Gran Primo Italia

mercredi 4 avril 2007Redaction SSS [Source RP]

Révélation de la Transat 6.50 2005, Isabelle Joschke attaque sa quatrième saison avec un "Mini" flambant neuf, et en ligne de mire l’édition 2007 de la célèbre Transat La Rochelle / Bahia. A ses côtés, fidèle depuis 2005, les sociétés DEGREMONT et SYNERGIE lui renouvellent son soutien.

Plan Finot 2006, construit au chantier AMCO de la Trinité-sur-Mer, le spécialiste du composite et du 6.50, le nouveau prototype d’Isabelle Joschke a été mis à l’eau le 24 février dernier à Port-la-Forêt (Finistère).

Entièrement construit en carbone, doté de ballasts, quille basculante, dérives asymétriques, mât rotatif, et safrans relevables, le bateau résolument moderne. "J’ai choisi un prototype neuf ultraperformant mais fiabilisé", explique la navigatrice. Il s’agit en effet du troisième bateau sorti d’un moule déjà utilisé et éprouvé par le belge Peter Laureyssens et Erwann Leroux.

Après une semaine de mise au point, Isabelle a pu tirer ses premiers bords devant Port-la-Forêt, où elle a rejoint le centre d’entraînement pour la course au large pour sa préparation d’avant-saison. Une belle récompense "après six mois de travail acharné, de longues journées pleines de poussière de carbone, d’acétone, de trous et de boulons".

Premières réactions : " Après avoir suivi toutes les phases de sa construction, et avoir monté toutes les pièces d’accastillage du pont, je ne me suis pas sentie dépaysée à bord, bien que la différence avec mon ancien prototype soit flagrante : j’ai à présent un bateau très léger (environ 200 kg de moins que l’ancien, soit 20% du poids…) et très moderne : entièrement construit en carbone, depuis la quille jusqu’au mât en passant par les contreplaques et les charnières. Il est doté d’un mât « aile » rotatif, de ballasts, et de safrans relevables. Autant de postes supplémentaires à prendre en compte dans les manœuvres…

Il s’agit plus que jamais d’un bateau fait pour le large ! ", se réjouit-elle. "Il est très rapide au portant, nerveux, et accélère vite". De quoi s’offrir de jolis surfs sur l’Atlantique, à l’occasion de la reine des courses du circuit, la Transat 6.50 qui partira de La Rochelle le dimanche 16 septembre prochain pour rallier Salvador de Bahia via une escale à Madère.

Car c’est bien là l’objectif ultime de la navigatrice : "Figurer parmi les favoris au départ de la Mini".

Mis au point, fiabilisé, le « petit bijou » a pris la route la semaine dernière jusqu’à Gênes derrière son nouveau camion flambant neuf mis à sa disposition par le groupe DISTINXION. Gènes, port de départ de la Gran Primo Italia. Première de la saison, d’une distance de 500 milles, la course emmènera les concurrents virer les îles de Porquerolles, contourner le Cap Corse, puis l’Ile d’Elbe avant de les reconduire à Gènes.

Isabelle fera équipe pour l’occasion avec Cécile Poujol, autre navigatrice de talent, qui s’est adjugée une méritoire 18e place à la dernière Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum en Class’40, et avec qui elle a beaucoup navigué en 2004.

"Ce ne sera pas la course la plus simple de la saison parce qu’au mois d’avril les conditions météorologiques peuvent être encore difficiles en Méditerranée". Mais l’objectif sera avant tout la qualification pour la Transat 6.50. Ce n’est qu’après avoir bouclé ce premier galop d’essai puis le Mini Pavois, autre sprint délicat et exigeant de 500 milles dans le golfe de Gascogne, qu’Isabelle aura gagné sa place parmi les 85 participants de la prochaine transat.

La jeune femme entame cette nouvelle saison avec un moral de battante. "Naviguer, naviguer et encore naviguer", telle est sa devise. « Accumuler de l’expérience », son leitmotiv. Son plus grand atout est sa ténacité. Elle l’a démontré à plusieurs reprises par le passé et notamment lors de la Transat 6.50 de 2005, où privée de groupe électrogène et donc de pilote automatique, elle a dû barrer neuf jours durant.

Elle aura contre elle des adversaires redoutables et redoutés comme Yves Le Blevec, Erwann Leroux, Adrien Hardy ou encore Peter Laureyssens... « C’est une classe dynamique qui devient de plus en plus professionnelle. Le niveau a monté d’un cran ces dernières années, parce qu’il y a de plus en plus de coureurs qui s’entraînent à temps plein. Mais cela reste une classe très sympa qui favorise l’entraide et le respect mutuel entre les coureurs ».

Info presse Hickory


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