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Revue de presse

Le Télégramme : De "chères fortunes de mer"

Le quotidien revient sur les voiliers non assurés de la Route du Rhum

mercredi 29 novembre 2006Christophe Guigueno

Intéressants papiers dans l’édition de ce jour du quotidien Le Télégramme (propriétaire de la société organisatrice de la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum ). Ses journalistes (les papiers ne sont pas signés dans l’édition numérique) ont fait un bilan des accidents qui se sont déroulés pendant la transatlantique et sur leurs conséquences financières, en particulier au niveau des assurances.

Ainsi, on apprend que si "onze des douze multicoques de 60 pieds engagés ont bouclé la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum sans dommage… un seul d’entre eux, le « Groupama 2 » de Cammas, était assuré en course."

Il faut se rappeler que si l’on retiendra sans doute longtemps la performance de Lionel Lemonchois, on oublie que cinq voiliers ont été abandonnés et qu’un seul a été récupéré, à savoir le trimaran de Charlie Capelle. Pour le Suisse Stève Ravussin, co-propriétaire du plan Lombard Orange Project, "Cette plate-forme rachetée (ndlr : 800.000 euros) à « Banque Populaire » n’étant pas assurée, il s’agit là ici d’une perte totale"… Aïe !

Si Capelle, lui, est bien heureux de récupérer (encore) son joli trimaran, cela lui a coûté cher : "Difficile de connaître le coût exact de ce remorquage, mais ça tourne aux alentours de 500 euros la journée pour la location d’un remorqueur ". Pour les autres perdants, cela aurait coûté trop cher de tenter une récupération.

Le quotidien revient d’ailleurs sur l’implication des assureurs, ou plutôt leur fuite… "En 2002, les Mutuelles du Mans Assistances (MMA) assuraient 90 % de la flotte des multicoques de 60 pieds. Malgré l’hécatombe que l’on sait (3 bateaux sur 18 à l’arrivée), la compagnie avait tenu à assumer son rôle d’assureur…" Un rôle que les assureurs n’assurent plus dorénavant.

Pour les tarifs, c’était "jusqu’à 20 % de la valeur du multicoque. Faites le calcul en sachant que le dernier trimaran construit a coûté 3 millions d’euros... Sans oublier la franchise de 150.000 euros".

Du coup, en 2006, il n’y avait que Groupama 2 qui était assuré. Le journaliste cite encore Alain Gautier qui est propriétaire de son bateau et qui a dû en tenir compte pendant la course alors que Lemonchois pouvait attaquer l’esprit plus serein (c’est pas son bateau) sous-entend l’article.

"Moi, je ne trouve pas étonnant que les compagnies d’assurance se soient retirées" répond Alain Gautier. On peut aussi se demander comment, sans assurance, un partenaire peut-il encore s’investir dans cette catégorie de bateaux ?


Voir en ligne : Article complet à lire ici dans les pages VOILE du quotidien Le Télégramme.



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