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Du grand large à la plage : Toute l’actualité des sports de glisse depuis 2000

Barquera

Quatrozième éditon de la transgascogne à la voile en course-croisière

jeudi 27 février 2003Redaction SSS [Source RP]

Cela fait maintenant presque quinze ans qu’ils sont des centaines à s’élancer dans cette course, aujourd’hui connue dans tous les ports d’Atlantique. Chaque année, durant la semaine de l’Ascension, ils viennent de Brest Brest #brest , du Crouesty, du golfe du Morbihan, de Piriac, des Sables-d’Olonne et même d’Arcachon pour prendre le départ de cette grande classique ouverte aux habitables de 8,50 à 16 mètres.

L’an dernier, 54 voiliers monocoques étaient sur la ligne de départ d’une semaine de navigation dans le golfe de Gascogne. Il faut dire que, d’année en année, la petite course-croisière, qui avait été créée pour permettre aux Bretons du sud de traverser le golfe de Gascogne entre copains et en toute sécurité, a bien grandi. Il est pourtant toujours là le noyau des régatiers habitués des entraînements d’hiver de Pornichet, du Crouesty ou de Pornic. Mais ils ont été, depuis, rejoints par d’autres habiles manœuvriers pour partir à l’assaut d’une course incontournable du calendrier.

Après le succès du passage à la jauge ORC Club (FFV) l’an dernier, les organisateurs, conscients du succès et attentifs aux demandes des équipiers, ont décidé de donner le départ de Saint-Nazaire. C’est désormais dans la capitale de la construction navale Construction Navale #constructionnavale que sera regroupée la flotte de la Barquera. Cette année, plusieurs animations sont prévues dans la ville qui se prépare au lancement du Queen-Mary II. Un nouvel espace course, un village et un grand dîner des équipages marqueront ce nouveau programme. Pour autant, Pornichet, qui a vu naître la Barquera, ne sera pas en reste.

Saint-Nazaire et Pornichet réunies par la mer et l’estuaire

Un parcours côtier et une bouée devant le port de Pornichet seront au programme des voiliers en course le jour du départ et, après une escale de 48 heures dans le port asturien de Gijon, c’est à Pornichet que sera jugée l’arrivée, avant la remise des prix en musique sur le port de plaisance Plaisance #Plaisance .

« La course se développe comme nous l’avions prévue, les bateaux sont de plus en plus grands et mieux taillés pour la compétition. Nous étions obligés de nous adapter. L’essentiel est de garder l’esprit de la Barquera qui reste avant tout, pour les participants, une semaine de détente, de loisir et de bonne humeur, mais avec une dose de compétition de plus en plus élevée », explique Loïc Bauduin de Defimer. Ainsi, le suivi de la flotte et la communication Communication #Communication vont être adaptés. La course sera accompagnée par un bateau équipé de tous les moyens de communication Communication #Communication modernes, pour diffuser un classement quotidien et embarquer la presse qui suit cette épreuve depuis le début. A terre, le site internet http://www.labarquera.com sera mis à jour plusieurs fois par 24 heures 24 heures Record de distance parcourue sur 24 heures , pour permettre aux partenaires et familles de suivre l’aventure Aventure au plus près des skippers. Le directeur de course, Damien Grimont (vainqueur de la mini-transat Mini-Transat #MiniTransat et Figariste expérimenté), sera assisté du Cercle de Voile de Pornichet et du Saint-Nazaire OS. C’est Michel Bussy qui présidera le comité de course et la Ligue de voile des Pays de la Loire apportera son soutien avec le renfort de son président, Youenn Rousse.

L’après Prestige…

De leur côté, les responsables espagnols observent, depuis plusieurs semaines, une attention particulière sur d’éventuels rejets de pétrole suite à la catastrophe du Prestige au large de la Galice. Même si le risque est pris au sérieux, l’éventualité d’annuler la course ou de la diriger vers une autre destination est infime. « En effet, nous faisons le point chaque semaine avec le port de Gijon et il n’y a pas de risque de voir une étendue de la marée noire contrarier les navigateurs, tant en mer qu’au port. C’est évidemment une catastrophe écologique majeure pour nos amis espagnols et la meilleure manière d’être solidaires de ceux qui nous accueillent depuis si longtemps est sans doute de leur faire confiance et de répondre à leur invitation en mai prochain », explique Loïc Bauduin, qui se rendra à Gijon prochainement pour organiser l’escale toujours très attendue du grand port asturien.

Information DEFIMER



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