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Louis Vuitton Cup

Finale • J1 : Alinghi remporte aisément le premier match

Une minute et 24 secondes pour les Suisses

dimanche 12 janvier 2003Information Louis Vuitton Cup

Les medias Néo-Zélandais parlent de « guerre de du golfe ». C’est vrai que cette finale entre les deux plus grosses équipes de la coupe Louis Vuitton promet beaucoup de spectacle.

Les Suisses sont partis pour un 5 à 0 ?
Photo : F.Socha / www.francksocha.com

L’affrontement entre les deux meilleurs skippers de leur génération : Russell Coutts et Chris Dickson âgés de 40 et 41 ans et tous les deux Néo-Zélandais, entre Larry Ellison et Ernesto Bertarelli, deux personnages passionnés, contient tous les ingrédients des grands duels du sport.

La première régate, gagnée facilement par le favori suisse dans des conditions de vents idéales - c’est l’été ici à Auckland - a semblé facile.

Le corps à corps lui même a duré quelques minutes jusqu’à ce que le génie Coutts, aidé par son ange gardien Butterworth, profite très vite d’un changement de vent à son avantage.

Deuxième régate demain lundi.

Le premier à gagner cinq régates, remportera la Coupe Louis Vuitton et avec elle le droit d’affronter l’équipe Néo-Zélandaise en finale.

Photo : F.Socha

• ALINGHI (SUI-64) BAT ORACLE BMW (USA- 76) - DELTA 1 :24

Une fois encore, les cinq minutes précédant le départ ont été passionnantes d’agressivité, de précision, de prises de risques.

Au coup de canon, l’avantage était à Oracle BMW pour ce qui est de la position et à Alinghi pour ce qui est du chronomètre. Les bateaux ont démarré sensiblement à égalité mais Alinghi parvenait à imposer un tribord à Oracle BMW lors du premier croisement.

Oracle BMW, bâbord et non prioritaire, virait sous le vent d’Alinghi. Les deux bateaux restaient quelques minutes collés l’un à l’autre, à égalité, jusqu’à ce qu’Alinghi, au vent, profite d’une énorme adonnante de près de 40 degrés pour prendre un avantage décisif de quelques longueurs.

L’écart de 47 secondes à la première bouée doublait au premier vent arrière, au moment où Chris Dickson qui avait pris la barre à Peter Holmberg juste après le départ, décidait sans succès de prendre quelques risques pour revenir au contact. Peine perdue !

Avec une avance d’une minute et demi, Alinghi prenait la course en main et gardait le même écart lorsque, en fin de course le vent passait de 12 à 16, 17 noeuds.

L’écart entre ces deux bateaux semble très faible mais l’équipage suisse a la maîtrise tactique.

Il fallait voir à l’arrivée, le visage fermé de Larry Ellison pour comprendre qu’il n’aime guère perdre et que ce premier duel est pour lui une désillusion.



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