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Class 40 Captain Alternance

Kéni Piperol : "On s’est fait un peu mal, mais on tient le choc !"

mardi 14 novembre 2023Redaction SSS [Source RP]

Le duo du Class40 Class40 #Class40 Captain Alternance maintient la cadence dans le deuxième groupe de la flotte sur la Transat Jacques Vabre Transat Jacques Vabre #TJV2015 Normandie Le Havre au moment de toucher les alizés. « Le bateau est à 100%, nous n’avons pas de soucis à déclarer à part notre histoire Histoire #histoire d’aérien que nous avons réussi à régler ! C’est top car la route est encore longue ». Battants comme jamais, Keni et Thomas ont déjoué les multiples pièges de cette drôle d’édition qui se tient en deux parties : Le Havre-Lorient Lorient L’actualité du port de Lorient et de sa région. , Lorient Lorient L’actualité du port de Lorient et de sa région. -La Martinique ! Pour l’heure, Thomas a grimpé au mât pour permettre au Class40 Class40 #Class40 Captain Alternance de maintenir la cadence avec l’électronique nécessaire pour continuer la course sans encombre. Au milieu des îles Canaries, le tandem est regonflé à bloc !

Des dépressions en veux-tu en voilà, de la casse mécanique, des soucis humains aussi, cela fait partie du jeu Jeu #jeu des marins au long cours. Si la flotte des Class40 Class40 #Class40 dénombre à ce jour 7 abandons, il reste 37 monocoques de 12,19 m à régater au plus haut niveau pour rejoindre les Antilles. Vanessa Boulaire, directrice de la classe explique : « Il reste 37 bateaux en course, et au vu des conditions qu’ils ont rencontrés et l’homogénéité de la flotte, le bilan est plutôt positif. A tous les niveaux, comme on s’y attendait, chaque équipage joue son enjeu. La route est encore longue, ils n’ont parcouru qu’un tiers du parcours (Le Havre – Fort de France via la marque de Porto Santo à Madère à laisser à tribord). C’est loin d’être terminé ! ».

Envie d’avoir envie … de rejoindre La Martinique !

Une sixième transatlantique en course est en train de se construire pour le Guadeloupéen Keni Piperol de 27 ans en duo avec Thomas Jourdren, 23 ans. Les deux jeunes compères, qui ont préparé la Route du Café avec une détermination sans faille, sont parvenus malgré de multiples imprévus à garder Captain Alternance dans son intégrité. Les deux skippers maintiennent une forme olympique au moment de doubler l’archipel des Canaries, là où les alizés, ces vents de nord-est sont les plus réguliers. Avec ce souffle chaud, le duo de Captain Alternance va désormais pouvoir faire pointer l’étrave du Class40 Class40 #Class40 vers l’archipel antillais. Le jeu Jeu #jeu va consister à effectuer la meilleure trajectoire couplée à la meilleure vitesse Vitesse #speedsailing sur leur plan Lombard (Lift 2 mis à l’eau en janvier 2022 et construit en matériaux recyclables et recyclés). La jeunesse à l’assaut d’un transat hors-norme et face à une concurrence de haute voltige ne leur fait pas peur !

Interview du duo en mer

Comment allez-vous physiquement :

Thomas Jourdren : « On est en forme ! On s’est un peu mis dans le rouge en début de course mais on a rectifié ça. Hier je suis remonté dans le mât, il y avait beaucoup de mer avec peu de vent et cela bougeait pas mal là-haut donc mis à part quelques bleus rien à déclarer ».

Keni Piperol : « Physiquement, ça va, on a sûrement perdu un peu de poids mais là on se rattrape sur la nourriture ! On s’est fait un peu mal, mais on tient le choc ! Nos quarts sont assez libres, on reste en veille sur 2h en moyenne la nuit chacun notre tour, on fait plus attention sur le temps de sommeil. Ça roule, il règne à bord plutôt de la bienveillance et la rigueur ».

Quels sont les premiers enseignements de cette première partie de course ?

Thomas Jourdren : « C’est que le début de course est primordial. Nous avons fait de petites erreurs qui ne coûtent pas cher sur le moment, mais quelques jours après, les 2-3 milles perdus se transforment facilement en 30-40 milles. Ensuite, nous ne nous trouvons plus dans le même système météo que les leaders. Mais, la route est encore longue donc il y aura des opportunités qu’il ne faudra pas rater ».

Quelles sont les difficultés à venir ?

Keni Piperol : « La plus grosse difficulté est de définir comment entamer la "traversée ". Comment se positionner entre le Sud où ça a l’air plus venté et le Nord avec des zones assez instables mais aussi forcément moins de route. On commence enfin à avoir des fichiers météo qui ressemblent aux conditions sur l’eau. »


- Communiqué Marie Astrid Parendeau / https://captain-alternance.fr



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