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Transat en solitaire Lorient - New York

The Transat CIC : Les conditions s’annoncent particulièrement malléables au départ

jeudi 25 avril 2024Information The Transat

J-4. Tous les skippers se sont retrouvés ce jeudi matin afin d’assister au traditionnel briefing. L’occasion de faire un premier point sur les conditions météo du départ et d’être rassuré : elles s’annoncent relativement clémentes, de quoi entamer la course en douceur.

Un départ ‘piano’ pour se mettre en jambe. Les skippers, qui étudient avec précision la météo des premiers jours de course, savent déjà que le top départ se déroulera dans des conditions plutôt clémentes. C’est ce qu’a confirmé ce jeudi Cyrille Duchesne de Météo Consult lors du briefing qui a réuni l’ensemble des skippers. Il évoque « une dépression centrée en mer du Nord avec un flux modéré d’Ouest un peu irrégulier ». En somme, la dépression observée ces derniers jours s’estompe, rendant les conditions plus malléables, au plus grand plaisir des skippers. Lors du briefing, la Direction de Course a également rappelé l’ensemble des prérogatives en matière de sécurité.

ILS ONT DIT

  • Sébastien Marsset (FOUSSIER, IMOCA Imoca #IMOCA ) : « Je suis hyper confiant et content. Le Village est sympa, notre journée partenaires d’hier l’a été aussi. La météo du départ s’annonce sympa. Ça va être une belle course. On a une situation météo un peu atypique avec cet anticyclone qui va être en plein milieu de l’Atlantique. Il va y avoir des opportunités et il va falloir être dessus niveau stratégie. Je suis là pour bosser la configuration de mon bateau en vue du Vendée Globe. Il est prêt. J’ai hâte d’aller naviguer. Je ne suis pas trop stressé au vu de la météo du départ et des premiers jours. On voit que ça va être cool, que l’on va pouvoir se mettre dans le bain dans des conditions acceptables. On va pouvoir offrir un beau spectacle à nos partenaires et au public. C’est super. J’ai déjà fait le parcours mais pas en course. J’en garde de très beaux souvenirs de navigation. Avec l’enchaînement des transitions assez rapides et le fait d’aller à contre-sens des phénomènes météo, ça va être assez intense. »
  • Nicolas Lunven (Holcim-PRB, IMOCA Imoca #IMOCA ) : « Je suis content. Le bateau est plutôt prêt. Je pense que ça va être une course intéressante. La météo s’annonce intéressante, avec des conditions finalement pas trop mal pour partir. On avait peur il y a quelques jours que ça soit un peu musclé et compliqué mais ça a l’air de s’éclaircir dans le bon sens. Après, ça reste un parcours engagé sur l’Atlantique Nord avec un tracé très Nord plutôt face au vent et aux systèmes météo mais on ne se fera pas cueillir par 50 nœuds de vent. Ce sont des conditions que j’aime bien. Il va sans doute se passer beaucoup de choses, pas mal de transitions, de manœuvres, des changements donc je pense que l’on ne va pas s’ennuyer. J’ai hâte d’y être. »
  • Aurélien Ducroz (CROSSCALL, Class40 Class40 #Class40 ) : « On va partir calmement, au près, dans 8-10 nœuds de vent. C’est toujours plus agréable d’avoir une mise en route cool. Après, il va y avoir très rapidement le premier front à passer mais c’est plutôt une chouette météo. C’est sûr qu’à trois jours du départ, c’est toujours plus décontractant. Sinon, le parcours ne va pas être simple. Il y a une grosse dorsale, ça risque d’être un peu compliqué stratégiquement, mais j’ai hâte d’aller découvrir cet Atlantique Nord. Je suis plutôt serein. J’y vais avec beaucoup d’envie, d’humilité aussi parce que ce parcours est nouveau pour moi, avec un scénario que je ne connais pas trop non plus et qu’on sait que ça peut être compliqué à certains moments. C’est ce qui m’éclate, découvrir de nouvelles choses. »
  • Amélie Grassi (La Boulangère Bio, Class40 Class40 #Class40 ) : « Après une saison avec beaucoup de double, j’avais vraiment envie de goûter à nouveau au plaisir de la course en solitaire. Cette transatlantique reste dans l’imaginaire des sportifs et des marins pour son caractère mythique. Ce sera rude : contrairement aux transats classiques, il n’y aura pas une deuxième partie de course sympa dans du vent chaud et favorable ! On sait pertinemment qu’une belle bataille s’annonce jusqu’au bout. Il sera important de bien prendre soin du bateau et d’être vigilant en permanence. Le niveau de jeu Jeu #jeu est très élevé, il y a de super compétiteurs. J’aimerais terminer dans les cinq premiers, même si la concurrence est rude. C’est une régate dynamique et stimulante, ce ne sera pas facile de tirer son épingle du jeu Jeu #jeu . Mais j’y vais pour être performante ! »
  • Paul Meilhat (Biotherm, IMOCA) : « La météo s’est légèrement précisée et elle est plutôt clémente par rapport à ce qu’on a pu vivre au début du printemps. C’est toujours plus facile de partir dans des conditions médiums et on devrait accéder à la route Nord plus facilement. Ça restera une course rapide parce que c’est plus court qu’une Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum - Destination Guadeloupe par exemple et qu’on est souvent proche de la route directe, même en étant au près. Chacun mettra le curseur où il veut en matière de rythme. En termes de stratégie, ce sera plus ouvert que dans les alizés donc ce sera intéressant. Il faudra être précis dans les trajectoires et les choix de voile, ça s’annonce intense. Je redécouvre le solo, je n’ai fait que la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum en six ans. J’ai envie de réapprendre à naviguer tout seul ! La bagarre va être géniale ! »
  • Boris Herrmann (Malizia - Seaexplorer, IMOCA) : « Ce sera une course difficile, je pense que tout le monde va y aller à fond. C’est le bon moment pour connaître ses points faibles. La météo n’a pas l’air très mauvaise pour le départ. Ce qui m’inquiète le plus, c’est le fait que nos bateaux font 12 mètres de large, 14 mètres quand les foils sont sortis. Au départ, ça peut être problématique. De mon côté, je me sens bien. Je suis content d’être sur la ligne de départ, j’ai hâte de passer la première nuit à bord et de tout donner. J’aime bien ce parcours, il y aura beaucoup de transitions, de systèmes et d’opportunités. »
  • Axel Tréhin (Project Rescue Ocean, Class40) : « La tendance au départ, ce sera des conditions dépressionnaires avec des vents de régime d’ouest qui vont être quasiment dans l’axe du parcours à quelques nuances près. Ce sera justement ces nuances qu’il faudra exploiter pour se rapprocher le plus vite de l’arrivée. À moyen-terme, en milieu d’Atlantique, il y aura probablement une zone un peu plus anticyclonique qu’il va falloir traverser et un des enjeux, ce sera d’être bien placé. Il y a fort à parier qu’on soit tous groupés au moins en début de course parce que les bateaux ont des allures relativement similaires. Je suis un compétiteur, je pars avec l’idée de gagner la course. On est huit ou neuf à pouvoir avoir cette ambition-là. On sait que tout sera possible ! »

- Communiqué Rivacom



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