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Marc Guillemot : "Il faudra être tout de suite dans le rythme et ne rien lâcher"
samedi 18 mai 2002 –
Question : Quels enseignements tirez vous de votre 3e place au Grand Prix de Lorient Lorient L’actualité du port de Lorient et de sa région. ?
Marc Guillemot : « Je pense rétrospectivement que le bateau a considérablement évolué. L’année 2001 fut une année noire dont on ne sort pas indemne. C’est un des grands mérites de toute l’équipe du trimaran Biscuits la Trinitraine de ne jamais avoir baissé les bras. Le bateau a été reconstruit et optimisé, et même si le temps perdu ne se rattrape pas, surtout dans ce championnat 9 télécom où la technologie évolue très rapidement, nous avons démontré à Lorient Lorient L’actualité du port de Lorient et de sa région. que nous pouvions rivaliser avec les meilleurs. »
Q. : Dans quels secteurs particulièrement ?
MG : « Le bateau est à mon sens enfin performant aux allures portantes, secteur dans lequel nous avions de criantes lacunes. Il me semble cependant que les nouveaux trimarans, grâce notamment aux foïls courbes, ont beaucoup progressé en cap. Nous dérivons plus qu’eux contre le vent et cela nous pénalise en Grand Prix. Je suis cependant satisfait de constater que le trimaran Biscuits la Trinitaine garde le contact avec les leaders d’un circuit Multicoque de plus en plus compétitif. »
Q. : Et la vitesse Vitesse #speedsailing n’est pas le seul facteur synonyme de victoire ?
MG : « Il est certain que lorsque l’on ne dispose pas du bateau le plus rapide à toutes les allures, il faut exceller dans tous les autres compartiments du jeu Jeu #jeu . Nous sommes un peu condamnés à prendre les meilleurs départs et à suivre les trajectoires les plus justes. Il nous faut « naviguer intelligent », c’est à dire jouer avec les qualités du bateau et l’agressivité positive de mon équipage. »
Q. : Un équipage rajeuni et renouvellé…
MG. : « Oui. Les trimarans sont, on le sait, exigeants physiquement. Je privilégie la réactivité et le plaisir de naviguer. Je crois que l’enthousiasme est un élément indispensable pour bien naviguer en Grand Prix. Ces parcours entre 3 bouées doivent demeurer un moment de plaisir où l’on profite à fond des qualités du bateau. J’ai ainsi concocté un équipage où se retrouvent harmonieusement les anciens du bateau, garants de l’histoire Histoire #histoire du bateau, et jeunes talents de la voile, issus des filières Figaro et Olympiques…
Q. : La Course des Phares nivele-t’elle les valeurs ?
MG : « Il est certain que les artifices permettant de gagner quelque millièmes de degré en cap ou quelques centièmes de nœuds seront moins déterminants dans une course océanique. Le parcours est très diversifié et offre à chaque bateau l’occasion de briller. Il faudra être tout de suite dans le rythme et ne rien lâcher… »
Information Denis van den Brink
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