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Mini-Transat

Rémi Fermin : "Je m’étais fixé comme objectif de finir dans les dix premiers, alors un podium c’est absolument parfait"

mardi 3 décembre 2013Redaction SSS [Source RP]

Le skipper de Boréal a franchi la ligne d’arrivée lundi à Pointe-à-Pitre, à 18h 23mn 46s heure locale soit (23h 23mn 46s, heure française). Son temps de course est de 19j 13h 38mn 46s. Il finit à 1j 00H 37mn du premier. Sa vitesse Vitesse #speedsailing moyenne sur le parcours est de 7,83 nœuds. Rémi Fermin monte sur le podium du classement Cegelec / Eurovia à la barre d’un proto d’une simplicité désarmante. Son bateau qu’il a construit et dessiné est en fibre de verre, sans quille pendulaire. Rémi Fermin s’entraîne en Méditerranée à La Grande Motte.

Le déroulé de la course « Ça s’est vraiment très bien passé. Je n’ai rien cassé sur le bateau, c’était déjà la priorité. Malgré un bateau en fibre de verre et une quille fixe, ça démontre qu’en soignant ses trajectoires, on peut faire une belle course. Déjà, j’étais content de partir, les reports successifs, ça m’a plutôt énervé. Je savais que j’avais un bateau pour y aller. Sur la première partie de course, j’avais deux grands spis, un runner et un reacher(ndlr, pour le vent arrière et pour des allures plus serrées). Je me suis interdit de mettre le runner avant les Canaries. Je savais que j’aurais besoin de cette voile pour les alizés. »

Le podium « J’avais une revanche à prendre sur ma dernière Mini Transat. Je m’étais fixé comme objectif de finir dans les dix premiers, alors un podium c’est absolument parfait. Sur la première portion du parcours, j’ai navigué très prudemment et je pensais être très mal placé. A la vacation du troisième jour, j’ai appris que j’étais cinquième. A ce moment de la course, j’avais cassé ma pile à combustible et je pensais que j’allais devoir abandonner, voire faire escale à Lanzarote. Je me suis dit qu’avec cette place, je n’avais pas le droit de m’arrêter. »

La traversée « Avec les panneaux solaires, j’ai eu juste assez d’énergie. Il fallait faire attention aux trajectoires, ne pas trop solliciter le pilote, beaucoup barrer. J’ai un super siège de barre, sur lequel j’ai été assis pratiquement toute la Transat. J’ai barré, barré, barré. Et savoir qu’on a derrière Bertrand Delesne à moins de cent milles derrière, il faut tenir. C’est une grosse pression psychologique. »

Son bateau

« Il va vite dans l’alizé. C’est extraordinaire de faire un podium avec ce bateau. Cette année, j’étais le seul à avoir dessiné et construit mon bateau. Forcément, j’en suis vraiment très fier. »

Sa préparation

« Je pense que je suis le plus petit budget de la course. Je suis parti avec 5000 €. Comme il fallait que je travaille, je n’ai quasiment pas navigué sur mon bateau cette année. »


Voir en ligne : Info presse www.minitransat.fr



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