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Transquadra – Méditerranéenne

Blandine Médecin et Jean Rodélato remportent l’étape lancée de Barcelone

vendredi 15 juillet 2011Redaction SSS [Source RP]

Partis le 6 juillet de Barcelone, les Monégasques, Blandine Médecin, skipper, et son co-skipper Jean Rodélato, ont incontestablement dominé cette première étape de la Transquadra Transquadra #Transquadra Barcelone/Porto Santo, dans l’archipel de Madère.

Le podium des "Doubles" sera complété dans la nuit par l’arrivée d’un deuxième Sunfast 3200, « Sheggia » des Italiens Nino Merola et Andréa Caracci, de Rome et de Milan, et enfin des français, Daniel et Jean François Dupont, sur leur JPK 10,10 « Art Immobilier ».

Dans la catégorie Solitaire, les deux premiers se tiennent à quelques milles d’écart. Leur duel acéré prendra fin aux environs de 6 h du matin, devant Porto-Santo.

ARRIVEE MUSCLEE DU PREMIER DOUBLE " WILLIWAW" à Porto-Santo, jeudi 14 juillet à 20 H 19’ 10’’

" Williwaw » a offert un spectacle final éblouissant en franchissant la ligne d’arrivée par 25 nœuds de vent, des rafales à 30 nœuds, une houle de plus de trois mètres, le bateau sous foc et grand voile s’est couché de nombreuses fois, plusieurs départs au loff... du sport !

« C’était fantastique. Nous sommes très contents d’être arrivés, Il était vraiment temps. Les deuxièmes commençaient à gagner du terrain. On s’est régalé. C’est une super belle épreuve et la méditerranée est vraiment génial, très variée. L’arrivée était un peu sportive. »

Blandine est rayonnante, la victoire lui va bien.

A qui va votre première pensée ?

« Je pense à ma fille qui nous a supportés pendant la préparation. La famille était au départ, ma maman est là à l’arrivée avec ma fille. Ma fille nous a fait un beau dessin a notre arrivée « premier Blandine et Jean » de toutes les couleurs, c’est elle qui nous avait décoré le bateau à l’intérieur. »

Qu’est ce qui vous a le plus manqué ?

« Un bain !! Enfin non, une douche, se laver les cheveux, la première chose qu’on a envie de faire c’est de se laver quoi. C’est vrai qu’on n’a pas eu le temps de se laver. »

Quels ont été les moments les plus forts de cette traversée ?

« Une nuit fantôme, on s’est retrouvé dans le chenal des cargos de Gibraltar, et tout d’un coup, un brouillard épais est tombé sur la nuit ; on ne voyait plus rien du tout. On entendait juste les cornes de brumes des cargos avertissant de leurs passages, c’était dantesque.

« On a croisé aussi beaucoup de dauphins, ici les dauphins étaient entourés de planctons phosphorescents. On aurait dit qu’ils étaient dessinés au crayon, c’était magnifique. On a vu beaucoup d’animaux, cachalots, baleines, c’était des rencontres marines fantastiques. »

« On a fait une belle régate, on a eu des nuits de match racing dans le petit temps. C’était très intense, fatigant et éprouvant. »

JEAN, quel est votre souvenir le plus marquant ?

« Le passage de Gibraltar pour moi aussi, il était vraiment impressionnant avec tous ces cargos. »

Avez-vous l’impression d’avoir eu une stratégie différente de vos adversaires ?

« Quand on ne savait pas trop où aller, on restait avec les concurrents, mais quand on a remarqué qu’il n’y avait pas beaucoup de vent sur la côte espagnole, on a préféré rester au large.

A Gibraltar aussi on a préféré passer au Sud. On avait l’impression qu’il y avait plus de vent par là. En fait, quand on savait où aller, les autres aussi , et on restait groupé. La bulle sans air au large d’Almeria nous a bien servis. Tout le monde est resté coincé et nous sommes passés juste grâce aux contre-courants , ce qui nous a permis de prendre pas mal d’avance pour arriver ici. La Méditerranée quand c’est piégeux, mieux vaut ne pas faire trop de plans. »

- Info presse : Agence Gwénola Gallois / www.transquadra.com



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