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Route eu Rhum-La Banque Postale

Franck Cammas pense descendre "sous le temps de référence"

Roland Jourdain : "Le départ, c’est souvent le pire moment de la course"

mercredi 27 octobre 2010

A quelques jours du départ, les 86 marins engagés dans la 9e édition de la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum -La Banque Postale commencent à modéliser leurs stratégies en fonction des informations météo dont ils disposent. La pression monte sur les pontons et les langues se délient pour la plus grande joie des commentateurs et du public.

Franck Cammas skipper de Groupama 3, classe Ultime, 4 participations à la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum -La Banque Postale. À trente-sept ans, le marin le plus couronné en multicoque consacre plus de la moitié de son temps à naviguer. Son maxi-trimaran de 31,50 m, trop large pour passer les écluses est amarré dans l’avant-port de la cité corsaire.

« Si les conditions sont telles qu’elles étaient il y a quatre ans, mais il semblerait que ce ne soit pas le cas, nous avons la possibilité avec des bateaux comme Groupama 3 ou Sodebo de tenir des moyennes un peu plus élevées que celles de Lionel Lemonchois et de descendre en dessous du temps de référence. Maintenant, ce n’est pas forcément quelque chose qui nous préoccupent quand on part faire une course. Nous essayons d’abord d’avoir le moins de bateaux devant, voire pas du tout. Ce qui va faire le temps de parcours, cela va être en définitive les conditions météos ».

Roland Jourdain alias « Bilou ». Le vainqueur de la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum -La Banque Postale 2006 en catégorie Imoca Imoca #IMOCA rempile sur Veolia environnement Environnement un monocoque de 60 pieds taillé pour les courses au tour du monde.

« Le départ, c’est souvent le pire moment de la course. Il va falloir se frayer un chemin dans la flotte des 86 concurrents, sans compter la multitude de bateaux accompagnateurs. Une fois passé la bouée du Cap Fréhel, cela commence à aller mieux. Nous rentrons alors véritablement dans la compétition ».

Servane Escoffier seule femme à concourir dans la catégorie Ultime à bord de Saint-Malo 2015. La jeune Malouine de 29 ans qui défend vaillamment les couleurs de sa ville navigue sur l’ancien Club Explorer de Bruno Peyron (double détenteur du record Record #sailingrecord de l’Atlantique en solitaire 1987 et 90).

« Face à mes concurrents, je n’ai pas la prétention de faire un résultat. Mon but, c’est d’abord de traverser l’Atlantique avec Saint-Malo 2015, de bien naviguer et de passer une étape supplémentaire dans l’univers de la voile professionnelle ».

Armel Le Cleac’h Brit Air, magnifique vainqueur cet été de la Solitaire du Figaro Solitaire du Figaro #LaSolitaire aura à cœur de démontrer qu’il figure bien cette année dans les favoris de la classe Imoca Imoca #IMOCA (monocoques 60 pieds). Le jeune breton va devoir affronter la fine fleur des skippers aguerris au solitaire, Michel Desjoyeaux, Roland Jourdain, Jean-Pierre Dick, Marc Guillemot, Vincent Riou.

« Contrairement aux multicoques, nous ne profitons pas de l’aide d’un routeur qui analyse la météo depuis la terre. Nous travaillons donc en configuration Vendée Globe ou Transat Jacques Vabre Transat Jacques Vabre #TJV2015 . Je décide de ma propre route à bord, ce que j’apprécie particulièrement, et reçois des fichiers identiques à tout le monde. Je bénéficie juste d’une assistance technique en cas de problème par téléphone ou par mail ».

Michel Desjoyeaux a remporté en 2002 la 7e Route du Rhum sur Géant. Celui que l’on surnomme également « le professeur », délaisse pour cette édition le multicoque au profit du très performant monocoque Foncia.

« Dans la relation avec les sponsors, la règle d’or est de ne pas vendre quelque chose que vous ne pouvez pas garantir. Il faut proposer un projet, une histoire Histoire #histoire , mais en aucun cas s’engager sur un résultat ».

David RAYNAL



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