Trophée Jules Verne
Geronimo à une dizaine de jours de mer de Brest
mercredi 6 mars 2002 –
« Nous visons un point que l’on peut situer par 20° Nord et 40° Ouest, explique Olivier de Kersauson et nous progressons entre 14 et 18 nœuds suivant la force du vent. Nous allons rallonger notre route afin d’éviter la dépression qui perturbe les systèmes météos au large du Portugal. » Il reste donc environ 4000 milles (7400 km) à couvrir avant que Geronimo ne regagne son port d’attache. Une navigation qui n’a donc rien d’une promenade, les onze marins du bord continuant à faire marcher leur engin efficacement et en toute sécurité.
S’il est encore difficile de donner une ETA (estimation de l’heure d’arrivée) précise, il faut compter au moins une dizaine de jours de mer et Olivier de Kersauson n’a pas l’intention de rester les bras croisés. « Je communique régulièrement avec les architectes et le bureau d’étude pour savoir ce que nous allons faire lorsque nous arriverons. » Plusieurs solutions ont déjà été avancées mais aucune d’entre-elles ne sera retenue avant le démontage du système de gouvernail et une série de tests sur le safran. « On décidera seulement à ce moment ce qu’il convient de faire, car pour l’instant mon diagnostic est à moitié aveugle. »
D’ici là, l’équipage met à profit ce retour rapide pour accroître encore sa connaissance de Geronimo. « On profite de cette navigation pour connaître encore mieux notre bateau, alors de ce côté il n’y a pas de quoi se plaindre. Même s’il faut bien reconnaître que l’apprentissage c’est bien, mais que rien ne vaut le réel ! »
Information Rivacom pour Geronimo. A suivre sur http://www.grandsrecords.com
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Départ au petit jour ce matin. Photo : G.Martin-Raget