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Salon Nautique

Jean-Pierre Champion et la FFV soutiennent Peyron-Pacé

Soirée des champions lundi soir : qui succèdera à Backès-Voiron ?

dimanche 7 décembre 2003Information FF Voile

Grand rendez-vous pour la voile, le Salon Salon #Salonnautique Nautique de Paris l’est bien évidemment pour la Fédération Française de Voile. Dès vendredi, à l’occasion de la journée professionnelle, son stand était l’un des plus animé. Le premier Ministre, Jean-Pierre Raffarin, venu inaugurer le Salon Salon #Salonnautique , a eu l’occasion de s’en rendre compte puisque Jean-pierre Champion, Président de la FFvoile, a pu lui présenter aussi bien Loïck Peyron et Bertrand Pacé, figures de proue du Team France pour la Coupe de l’America, que Xavier Rohart, champion du monde de Star 2003.

La FFV soutient Peyron/Pacé mais ni le K-Challenge ni le Défi 2007 qui s’affiche pourtant à l’entrée du salon Salon #Salonnautique avec FRA 69…

Le Défi des deux premiers - que la FFVoile a décidé de soutenir officiellement - est d’ailleurs présent en permanence sur le stand. Si la FFvoile accorde une grande importance à l’engagement d’un bateau défendant les couleurs de la France à Valence, elle n’en oublie pas pour autant toutes les autres disciplines de la voile. Les nombreux invités qui ont annoncé leur venue lundi soir à la Soirée des Champions pourront d’ailleurs le vérifier. Grand moment de la semaine du Salon Salon #Salonnautique Nautique, cette soirée verra tous les champions français de l’année 2003 récompensés d’un Trophée. Et, clou de cette manifestation, sera dévoilé le nom du marin de l’année. Qui succédera à Michel Desjoyeaux, élu en 2001, et aux tornadistes Olivier Backès et Laurent Voiron, en 2002 ? Réponse demain soir.


Jean-Pierre Champion répond à quelques questions sur service de presse de la FFV :

Ce Salon Nautique est l’occasion pour la Fédération Française de Voile de mettre l’accent sur une présence française à la prochaine Coupe de l’America, pourquoi ?

- « Pour les raisons que j’ai expliqué au Premier Ministre. La voile française est organisée de façon particulière. Elle vise à rendre ce sport le plus populaire possible. Le rôle principal de notre Fédération est donc de permettre au plus grand nombre possible de jeunes d’apprendre la voile avec pour support des bateaux collectifs, menés en équipage, puis, pour ceux qui le souhaitent, d’accéder à la compétition par le même biais. Rappelons par exemple que grâce à un accord avec l’Education Nationale, pas moins de 60 000 jeunes effectuent des stages de voile dans l’année dans le cadre scolaire auxquels il faut ajouter 150 000dans le cadre associatif. A cette voile populaire, il est nécessaire de donner un grand objectif national. La présence d’un bateau français à la Coupe de l’America en est un. Mais pour les raisons que je viens de développer, un défi français pour la Coupe ne peut-être approprié par un milliardaire sans que ce soit péjoratif pour bon nombre de défis étrangers qui fonctionnent ainsi mais tout simplement parce que cela ne correspond pas à la façon dont la voile se développe dans notre pays. Celle, je le répète, d’un sport de masse ».

Concrètement comment la FFvoile peut-elle soutenir un tel projet ?

- « La délégation qui nous est donnée par l’Etat est de former les hommes. Nous le faisons en vue des Jeux Olympiques, du Match Race, de la course océanique. Et c’est aussi vrai pour un bateau français qui serait engagé dans la Coupe. Par contre nous n’avons pas pour vocation à financer un bateau. Nous pouvons cependant aider la recherche de financement en affichant notre engagement. Ce que nous faisons aujourd’hui avec le Team France mené par Loïck Peyron et Bertrand Pacé ».

Pourquoi leur défi ?

- « Parce que j’ai le sentiment que dans l’état actuel des choses il est tout à la fois celui qui est le plus à même d’aboutir, de briller sportivement et dans l’esprit que nous souhaitons voir arborer par un défi français. Il allie l’un des tous meilleurs barreurs de la Coupe de l’America au monde, Bertrand Pacé, notre seul champion du monde de Match race et le plus populaire des marins français en la personne de Loïck Peyron qui n’a plus à prouver ses compétences. J’ajouterais que Loïck symbolise bien l’éclectisme et les passerelles que nous voulons développer entres les différentes disciplines de la voile française. Si l’on, excepte les JO, il a fait de tout : du Melges 24 au multicoque, du tour de France à la voile au Figaro et même du Match race en reprenant tout à la base, disputant les sélections régionales sans demander de passe-droit ».

D’autres sujets importants en cette fin d’année ?

- « Il faut bien sûr évoquer nos ambitions olympiques. Le Championnat du Monde de Cadix a montré que nous étions dans la bonne voie et que le travail engagé correspond pour le moment aux objectifs fixés. Nous allons aussi annoncer en février un championnat de France habitable sur une classe monotype Monotype #sportboats . Ce championnat se fera sur une épreuve existante, probablement située en fin de saison. Enfin nous travaillons à la réussite du Vendée Globe. Comme nous l’avons souligné précédemment par un communiqué, nous souhaitons qu’il conserve son éthique sportive et humaine. D’où notre soutien à la solution de rachat proposé par les acteurs historiques et originels de cette course, le Conseil Général de Vendée, la Ville des Sables d’Olonne associés à des entreprises vendéennes ».



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