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Tour du monde à l’envers

Van Den Heede préfère rejoindre la Tasmanie

mardi 14 janvier 2003Redaction SSS [Source RP]

Après moult échanges de mails et plusieurs jours de réflexion, VDH a finalement décidé de rejoindre le port d’Hobart en Tasmanie.

« Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord c’est le port le plus proche, actuellement (à midi aujourd’hui), je suis à 642 milles d’Hobart. Ensuite, depuis le BOC de 1986, j’ai gardé de nombreux contacts sur place. J’y ai des appuis logistiques sympathiques et très utiles, notamment des amis qui possèdent un énorme bateau qui leur sert pour des expéditions en Antarctique. Ils pourront venir à ma rencontre et me remorquer jusqu’au port. »

Un moment, VDH avait pensé récupérer le mât que Bernard Stamm a prêté à Tiscali. Mais renseignements pris, celui-ci est trop fragile pour Adrien, beaucoup plus lourd et rigide qu’un 60 pieds. « J’ai dû abandonner cette option. Il m’en reste deux. Soit, je fais construire un nouveau mât sur place, soit je rapatrie Adrien en cargo. Ma décision n’est pas encore prise. Actuellement, les tarifs de rapatriement par cargo sont totalement déraisonnables ».

A 4 nœuds, Adrien progresse tout doucement vers le nord. Depuis qu’il a installé son gréement de fortune, VDH a gagné 4° au nord (il est presque par 51° et le démâtage a eu lieu par 55°13). « J’espère arriver d’ici 10 à 15 jours. Là bas, je trouverai un petit gréement d’occasion pour rejoindre l’Australie ou la Nouvelle Zélande, selon la décision qui sera prise pour la suite ».

A bord, la vie s’est organisée tant bien que mal. « Je ne manque de rien, les jours ne sont pas monotones. Je fais de mon mieux pour avancer le plus possible, donc, je manœuvre… avec un gréement de fortune un virement de bord ou un empannage deviennent évidemment un peu plus compliqués ».

VDH a effectivement matière à réflexion et ses journées sont bien occupées. Même si le skipper d’Amiens se refuse à projeter au-delà de son objectif prioritaire, ramener Adrien à bon port, à la question : Tenterez-vous une nouvelle tentative ? Jean Luc répond qu’il y pense mais... « Je ne suis pas homme à renoncer, à la fois, trois échecs c’est dur. La déception est encore trop forte pour envisager les choses froidement. Je dois également en parler avec mes partenaires. Chaque chose en son temps. D’abord toucher terre et ensuite, on verra. Je prendrai ma décision en temps utile. »

Information Rivacom pour Adrien. A suivre sur http://www.vdh.fr



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