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Louis Vuitton Cup

Demi de repêchage • J3 : Oracle à un point de la finale

Nouvelle défaite pour OneWorld Challenge

dimanche 22 décembre 2002Information Louis Vuitton Cup

Chris Dickson a une fois encore dominé cette troisième course sur le plan tactique en infligeant à Peter Gilmour dès le départ une pénalité dont l’équipage de Seattle n’a jamais réussi à se remettre.

Les bateaux sont certes très proches en vitesse Vitesse #speedsailing pure et OneWorld a prouvé une fois encore une extraordinaire capacité à revenir au corps au corps mais, une fois de plus, c’est Dickson qui a montré sa maîtrise et son expérience.

Il faudrait un miracle pour que OneWorld remporte cinq régates sans qu’Oracle n’en gagne une !!!

Chris Dickson est en route vers une nouvelle série face à Russell Coutts...
Photo : F.Socha

• USA-76 BAT ONEWORLD (USA-67) - DELTA 00:55
- Oracle mène par 3-0

Dans un vent de 8 à 12 nœuds, les deux barreurs James Spithill et Peter Holmberg ont joué le tout pour le tout au départ. Arrêtés face au vent, comme c’est souvent le cas 3-4 minutes avant le coup de canon, OneWorld s’est retrouvé au vent mais très proche d’Oracle lorsque les deux bateaux ont voulu sortir de cette position immobile. En reprenant sa vitesse Vitesse #speedsailing , OneWorld a dérivé sur Oracle sous le vent, les deux gréements se sont sans doute touchés. Les arbitres ont pénalisé OneWorld (bateau au vent). Comble de malchance ou de stress, OneWorld volait le départ d’une seconde et devait revenir.

Résultat des cinq premières minutes du match pour OneWorld : une pénalité et 31 secondes de retard au coup de canon de départ !!

La course a pourtant été très passionnante, OneWorld réussissant à reprendre 30 secondes dans le vent arrière puis à revenir à égalité avec Oracle dans le deuxième près.

Gilmour et Spithill tentaient alors le tout pour le tout pour prendre un écart suffisant afin de pouvoir effectuer leur pénalité. Ils décidaient de tirer leurs propres bords. A ce jeu Jeu #jeu , Dickson a montré ces derniers jours qu’il était maître du Golfe d’Hauraki et Oracle augmentait son avance.

A l’arrivée, OneWorld n’était qu’à 55 secondes derrière son adversaire malgré les 32 secondes de retard initial et la pénalité. Tous ces chiffres montrent l’intensité du duel en dépit de la rigueur du score.

A bord de OneWolrd
Photo : F.Socha
A bord d’OracleBMWracing
Photo : F.Socha


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