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image 300 x 158Parcours côtier de dimanche à Paimpol. Photo : JM.Liot

Tour de France à la voile

Départ à 8h37 de l’étape de 240 milles vers St Nazaire

L’étape de tous les dangers !

lundi 8 juillet 2002Information Tour Voile

C’est à 8h37 que le départ de l’étape de tous les dangers a été donné : 240 milles à parcourir soit la plus grande étape de toute l’histoire Histoire #histoire du Tour de France à la Voile. Un parcours sous haute surveillance d’autant qu’avec un coefficient de 3,5 il est interdit, pour ce qui sont des équipages de tête, de faire une contre-performance qui pourrait alors les faire plonger au Classement Général. Ambiance sur les pontons avant le coup de pistolet libérateur…

Pierre-Loïc Berthet (Nantes Saint-Nazaire), 1er au Général : « On ne prendra pas de risques. Il ne faut pas prendre de départ dès le début pour pouvoir être dans le coup tout le temps. Il va également savoir bien gérer l’effort et on n’hésitera pas à dormir quand on aura sommeil. De ce fait, on dormira à l’intérieur. Le sommeil est un facteur important de réussite ! Il y aura des passages à niveau importants qui seront l’île de Batz, l’île Vierge, Le Four, le Raz de Sein, , la Teignouse et même l’entrée de l’estuaire de la Loire. Mais je pense que déjà à Sein, la flotte sera pas mal écrêmée et pour beaucoup le mal sera fait !

Jimmy Pahun (Région Ile de France), 2e au Général : « Le passage de front va être délicat à négocier parce qu’il y aura de la molle derrière. Il va y avoir de ce fait un passage à niveau important. On ne prendra pas trop de risques sur cette course là. On pourra se permettre juste quelques coups mais il va surtout falloir être à bloc jusqu’à la pointe de Penmarch. C’est vrai que Pascal (Bidegorry) est parti et que cela va un peu manquer à bord car il a de très grosses qualités maritimes. Il se pousse et pousse les autres dans leurs retranchements. C’est un garçon qui ne se repose jamais. Il est comme le flic dans Le Fugitif, il n’arrête jamais ! Mais nous avons Jérémie Beyou qui vient d’arriver, ce sera un autre style mais certainement très positif ! ».

Stève Ravussin (Ville de Genève-Carrefour Prévention), 3e au Général : « C’est l’étape la plus longue et j’espère qu’on va la gagner ! Il va y avoir un petit passage de front à négocier avec des bascules de vent qu’il ne faudra pas louper. Ce passage délicat devrait se faire vers minuit juste avant Ouessant ! »

Hervé Gautier (CSC-Essec), 1er au Classement Amateur : « Cela va être une étape très difficile avec de gros risques de passages à niveau comme le Four et le passage de l’île de Sein. Il va falloir être dans le coup tout le temps ! On va d’abord avoir un flux de sud-ouest, puis cela va se calmer, pour enfin repartir dans un nouveau flux d’ouest. Il va y avoir une bulle entre les deux qu’il va falloir bien négocier. On table sur 45 heures de mer ! ».

Marc Thiercelin (Kenzo) : « On va faire à priori du près jusqu’au Four au minimum et ensuite du portant ou du reaching jusqu’à la fin. La première moitié va être dure et la deuxième plus rapide. Il va surtout falloir se retrouver frais et motivé tout au long de cette course et être bon dans toutes les phases de transition ».

Gaël Le Cléac’h (Jacques Vabre-ESC Le Havre) : « C’est la grande classique du Tour de Bretagne. Ce sont tout de même les plus belles côtes de France et c’est pour cela que je suis ici ! Je pense que l’on va avoir du vent mollissant après le Four et cela devrait commencer à être compliqué au large du Raz de Sein. La mer d’Iroise sera difficile à gérer. Autrement c’est la première fois que je navigue en Mumm sur le Tour de France à la Voile ! »

Pierrick Garenne



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